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Travailler les bases du dressage en extérieur

Posted by on 17 mars 2014

Séance 19 de notre défi fou

travail en extérieur

avec le duo de pies

 

Retour de promenade d'entraînement attelé.

Retour de promenade d’entraînement attelé.

Comment faire lorsque l’on ne dispose pas de carrière d’attelage ?

Ce n’est pas toujours facile ni évident de faire progresser meneur ou équidés lorsque l’on ne dispose pas d’infrastructures de travail (carrière, manège, etc.), et qu’il faut se heurter à la circulation sur les voies publiques et à l’état souvent impraticables l’hiver, des chemins d’exploitation…

La meilleure façon est de s’adapter à ce que propose l’environnement plus ou moins proche de chez soi. Car j’aurai beau claquer mes doigts plusieurs fois à la méthode de « Joséphine ange gardien » (bonjour la référence culturelle !!!) une carrière roulante d’attelage n’apparaîtra jamais dans le pré voisin !

Il faut savoir observer ce qui nous entoure et en tirer profit pour s’entraîner, à chaque instant. Les petites routes secondaires sont peu fréquentées et praticables en attelage, ainsi que certains chemins sur lesquels ont adaptera les exercices en fonction du terrain. Il faut savoir improviser en fonction des situations que l’on rencontre !

Comment préparer les figures de dressage sans carrière ?

La grande majorité de nos séances se déroulent en extérieur, et sur les routes, voir occasionnellement quelques chemins stables en hiver, faute de mieux.

Et cela ne m’empêche pas d’enseigner à JF ainsi qu’aux poneys comment maintenir la cadence d’une allure, la rectitude des animaux, de rechercher la décontraction de l’équipage ou la précision des demandes, tout en travaillant le fonds et l’endurance de tout le monde.

Il suffit de s’adapter à son environnement à tout moment !

La précision comme en carrière !

Rien de plus facile pour s’entraîner à la  précision des demandes : départ au trot, transitions au pas, ou à l’arrêt : il suffit de se servir de tous les poteaux électriques ou téléphoniques bordant les petites routes de campagne ! Ce sont autant de repères permettant de s’exercer comme dans une carrière ! C’est un exercice que nous pratiquons régulièrement car il est très simple à mettre en place, et n’impose aucun matériel.

Je modifie régulièrement les demandes que doit faire le meneur, afin de conserver l’attention et la vigilance des poneys comme celle de l’élève. Cela permet de mettre en place toutes les aides et de  vérifier régulièrement que la précision est toujours là.

C’est ainsi que l’on se rend compte qu’il est souvent bon de réviser, et que selon les jours, les poneys seront plus ou moins fins dans leurs réponses, et qu’il faudra donc s’adapter en permanence.

 

La rectitude et la décontraction des poneys

Dès la détente j’impose toujours à mon élève de vérifier la rectitude des poneys devant la voiture. Et de chercher à comprendre pourquoi lorsque ce n’est pas le cas, avant de faire d’éventuels réglages de guides.

travail en extérieur, en attelage

Les chemins inégaux ne facilitent pas vraiment le travail sur la rectitude.

Pour cela il vaut mieux éviter les sentiers boueux ou chaotiques qui ne permettent pas aux chevaux d’être pleinement disponibles avec une voiture qui gigote intempestivement derrière eux. À mon sens, le meilleur endroit pour cela, reste encore une voie le bitume. Pour accéder à des petites routes, nous sommes toujours obligés d’emprunter la départementale très passante, parfois sur plusieurs kilomètres…

C’est alors l’occasion d’installer les poneys dans un petit trot de travail, et de s’exercer à obtenir la rectitude des animaux. L’asphalte rend le travail de traction aisé, et facilite donc mise en main des équidés. De plus il est important sur de tels axes routiers, d’avoir totalement les commandes et la disponibilité mentale de ses partenaires équins.

Nous en profitons aussi, une fois la détente effectuée, pour rechercher la décontraction des mâchoires, et une légère cession de nuque, de manière à avoir un contact plus léger et plus moelleux dans les mains du meneur.

 

Et la position du meneur ?

Alors ça, c’est super facile, car on peut la travailler en toute circonstance ! Il faut partir du principe que lorsque l’on demande quelque chose aux poneys, il faut aussi s’imposer la rigueur de se tenir convenablement en voiture, et non pas avachi comme un vieillard.

Là, c’est un point sur lequel j’ai vraiment beaucoup de difficultés, et de travail à faire encore avec mon élève, car il a le dos tout vouté, et souffre dès qu’il se redresse de trop…Mais je ne désespère pas d’améliorer à défaut de corriger parfaitement !

Le meilleur moyen d’y prêter une attention particulière réside vraiment dans le fait de s’obliger à la même rigueur que celle que l’on demande à nos équidés.

 

Comment améliorer le fond des équidés ?

attelage sur chemin d'exploitation

chemin d’exploitation idéal pour travailler la résistance et le long/lent

Dans un soucis de préserver mes équidés, j’évite quand cela est possible le travail de longue durée sur le bitume à allure soutenue. Pour améliorer le cardiaque et l’endurance des poneys, tout en musclant leur ligne de dessus, nous avons trouvé les chemins d’exploitation !

La météo et le sol argileux propre à notre région les rends impraticables autrement qu’au pas. Nous n’empruntons pour ce travail spécifique que les chemins suffisamment plats et non détériorés ou plein d’ornières. Quelques kilomètres dans un pas soutenu est très bénéfique pour les animaux qui doivent de plus maintenir la traction de la voiture sur un sol peu roulant.

Apprendre à manœuvrer !

Les chemins d’exploitation ont souvent une caractéristique communes : ils sont sans issue et c’est pour cette raison que nous les délaissons habituellement ! À l’utilité trouvée ci-dessus, j’en ajoute une seconde, qui est d’apprendre au meneur à manœuvrer son attelage dan s un espace restreint.

Le demi-tour est l’opération la plus fréquente qu’il faut savoir faire, lorsque l’on s’engage justement sur des pistes inconnues… Cela évite certaines déconvenues et situations parfois critiques.

JF à donc appris ce jour à effectuer ses premiers demi-tour sur des intersections de chemin, afin d’avoir un peu d’espace autour de nous. Peu à peu je réduirais l’espace à l’unique chemin. Randy est parfois un peu pressé, et ne se concentre pas suffisamment sur l’exercice demandé, ce qui ne facilite pas l’apprentissage !

Et vous ?

Comment faites vous sans carrière pour travailler vos équidés attelés ?


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