Comment mener aux longues guides

Compte rendu

Séance 2 du « défi fou »

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Pourquoi mener aux longues guides ?

 

Le travail à pied est fondamental

pour instaurer la confiance réciproque.

De plus il va permettre :

  • De mettre le poney dans le mouvement en avant
  • De trouver des solutions aux problèmes pouvant exister
  • De gymnastiquer correctement l’animal (sans traction ou poids à porter)
  • De régler les actions de mains du meneur
  • De gérer la tension dans les guides
  • De se familiariser avec les ordres vocaux
  • De commencer à manipuler le fouet si nécessaire
  • De se concentrer plus sur l’animal, que sur ses mains

 

Quel équipement pour le travail à pied aux longues guides ?

Les longues guides (animal équipé de son harnais d’attelage) ou les longues rênes (équidé avec son matériel habituel + surfaix* avec anneaux) sont sensiblement la même chose pour le travail du meneur.

La différence réside surtout dans le fait, que le cheval d’attelage va conserver sa bride avec œillères, et ne voit donc pas où se trouve le piéton.

 

Ernest équipé de sa bride, sellette et croupière.

Ernest équipé de sa bride, sellette et croupière.

Pour cette séance, JF a choisi le poney Ernest et va l’équiper de la manière suivante, après lui avoir fait un bon pansage :

  • Sellette* avec croupière, de son harnais habituel.

(nous enlevons volontairement les parties inutiles du harnais pour ce travail)

  • bride avec une paire de guides

 

Je profite de ce moment là pour faire un rappel de la nomenclature de la bride et du harnais (ce que l’on garde, et ce que l’on enlève), afin d’enrichir le vocabulaire de mon élève.

 

Comment ça marche ?

Une fois notre poney équipé, et JF aussi (gants et fouet en main) la question se pose de savoir comment faire pour démarrer ?

C’est simple si l’on respecte les consignes suivantes :

  • Savoir où l’on veut aller (avoir en tête, un objectif clairement défini)
  • Les guides coulissent dans les anneaux de la sellette, et ainsi ne trainent pas au sol.

    Les guides coulissent dans les anneaux de la sellette, et ainsi ne trainent pas au sol.

    Ajuster les guides de même longueur

  • Détendre les épaules et baisser les mains devant soi
  • Prendre le contact avec la bouche du poney
  • L’appeler par son nom (« Ernest »)
  • Lui donner un ordre vocal clair («marcher »)
  • Suivi si nécessaire d’un claquement de langue pour confirmer l’ordre vocal
  • Si pas de réponse de la part de l’équidé : rééditer les demandes en étant un peu plus ferme dans l’intonation de la voix, et prêt à utiliser le fouet si besoin pour obtenir le mouvement en avant.
  • Lorsque l’animal démarre, accompagner en suivant le mouvement et éviter les à-coups dans la bouche

 

Explications faites, je laisse volontairement JF se débrouiller avec Ernest dans la cour, pour observer ce qui se passe (nous ne disposons pas, pour le moment d’autre aire d’évolution praticable).

Meneur en difficulté, qui va compenser le manque de tension dans les guides, en levant les mains.

Meneur en difficulté, qui va compenser le manque de tension dans les guides, en levant les mains.

Le poney va tout de suite tester qui dirige qui, et décider de promener JF en direction de son copain !

Cela arrive fréquemment, car c’est un comportement équin normal, que de chercher à savoir qui est le leader, et de tester la position hiérarchique régulièrement. Si le meneur manque de rigueur et de fermeté, il va se faire balader par son quadrupède facétieux !

La compréhension de cette attitude, est, pour un novice, l’une des étapes les plus difficiles à assimiler de son apprentissage de meneur ou de cavalier.

Par contre, une fois cette difficulté franchie, l’élève constatera de lui même ses progrès et son assurance.

 

Conduite à une main ou à 2 mains ?

Il me semble plus simple pour débuter, de conduire d’abord à deux mains, pour plus de facilité d’action, même si inévitablement, le maintien du fouet, gêne un peu l’élève.

JF suit son poney,  mais les guides qui leur permettent de communiquer ensemble sont lâches et donc sans utilité.

JF suit son poney, mais les guides qui leur permettent de communiquer ensemble sont lâches et donc sans utilité.

Des « portes » matérialisées par deux quilles chacune, sont disposées dans la cour,  sans sens particulier.

Rien de mieux pour améliorer la direction que de varier les trajectoires avec des passages obligatoires. L’exercice devient ludique pour l’élève, mais aussi pour le poney, dans la mesure, où il ne se répète pas à l’infini, toujours la même chose.

Pour réussir à diriger facilement, il faut un animal en « avant », c’est à dire, qui se porte volontiers en avant, sans se faire prier.

Pour rendre l’équidé réceptif, il faut alterner les actions, et lui demander souvent des réponses différentes comme s’arrêter, démarrer, mais aussi de varier les trajectoires au maximum.

La trajectoire choisie pour se présenter dans la porte est un peu compliquée ici.

La trajectoire choisie pour se présenter dans la porte est un peu compliquée ici.

Il faut aussi garder à l’esprit que les guides doivent rester tendues pour conserver le contact en permanence avec son compagnon, et ne pas le laisser dans le vide, et dans le flou.

Ernest ne se prête guère au jeu, et refuse la prise de contact à l’arrêt, en reculant et en se tortillant, ce qui met automatiquement JF en difficulté.

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L’utilité de l’enseignant ou du formateur

Dans un tel cas, il est alors nécessaire que l’enseignant reprenne en main l’animal, pour recadrer l’éducation de ce dernier, et faciliter ainsi l’apprentissage de son élève.

Ernest en avant, calme et droit : que du bonheur !

Ernest en avant, calme et droit : que du bonheur !

Pour ne pas laisser la situation et la séance se détériorer de plus en plus, je prends quelques minutes les guides d’Ernest afin de lui rappeler la manière la plus simple et la moins fatigante pour lui, de se comporter.

Je vous rappelle que ceci est un comportement normal pour un équidé, et que si nous voulons prendre plaisir avec eux, il faut en avoir connaissance et assumer pleinement ce fait.

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Une fois ce réglage effectué, je rends le poney (tout éveillé et attentif) à JF, pour qu’il puisse apprécier la différence par rapport au début du cours.

 

Pourquoi travailler avec un cheval/poney tendu ?

L’élève peut alors ressentir la tension existante dans les guides lorsqu’Ernest se porte en avant et constater que la direction devient plus souple et plus aisée.

Belle activité d'Ernest, qui est attentif aux indication de son meneur.

Belle activité d’Ernest, qui est tendu et attentif aux moindres sollicitations et indications de son meneur.

Le fait que le poney se déplace volontiers et activement, rend l’exercice plus facile pour le meneur.

Mais il permet également à l’animal de fonctionner idéalement, en tendant sa ligne musculaire du dessus (le long de la colonne vertébrale), et en engageant ses  postérieurs sous son corps pour se propulser.

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Le mouvement en avant est assez facile à conserver en ligne droite ; par contre JF s’aperçoit rapidement d’une perte de l’impulsion* sur une trajectoire courbe.

Pourquoi  et qu’est-ce l’impulsion ?

Simplement parce que le fait de tourner consomme plus d’énergie (impulsion), et que le poney « s’éteint » dans ce type d’exercice, qui plus est, si le virage est très serré.

Pour résoudre cela, il suffit d’anticiper en demandant un peu plus d’activité dès le début de la courbe. L’équidé maintient ainsi une tension constante des guides, et de sa ligne de dos.

« L’impulsion est le désir de se porter en avant »

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En résumé

Les problèmes fréquemment rencontrés, lors du travail aux longues guides sont :

  • Bonne position des mains, avec des guides tendues.

    Bonne position des mains, avec des guides tendues.

    Equidé qui ne se porte pas en avant

  • Animal qui n’est pas aux ordres
  • Poney qui n’est pas tendu
  • Mauvais placement du meneur par rapport à son cheval
  • Mauvaise tension des guides
  • Absence de tension dans les guides
  • Poney qui fait demi-tour et fait face
  • Mains trop hautes ou trop basses
Ernest conclu la séance ainsi : "je vous ai bien eu !!"

Ernest conclu la séance ainsi : « je vous ai bien eu !! »    cliquer sur l’image pour l’agrandir !!

wlEmoticon-flirtmale.png4 conseils pour réussir à mener aux longues guides

  • il faut un équidé calme, en avant et droit
  • On ne débute jamais aux longues guides avec un animal inexpérimenté (un seul débutant à la fois : soit le cheval, soit l’humain)
  • Ne travailler qu’avec du matériel parfaitement adapté ; et ne pas improviser ce genre de séance (les guides ne doivent pas pouvoir se retrouver au sol = source d’accident)
  • Prendre le temps, car une telle séance sera pour ainsi dire aussi longue qu’une séance attelée ou montée.

 

  wlEmoticon-winkingsmile.png      Conseil subsidiaire

Si vous n’êtes pas disponible mentalement pour ce genre de pratique, remettez l’exercice à un autre jour, et contentez vous de jouer avec votre compagnon, cela sera plus productif et plus bénéfique pour vous, comme pour lui.

Ernest retourne au pré avec JF

Ernest retourne au pré avec JF

 

LEXIQUE :

Surfaix : Sangle en cuir ou synthétique que l’on fixe autour du corps du cheval. Pour le travail à pied, le surfaix doit comporter des anneaux qui supporteront les longes, rênes ou guides, et leur éviteront de trainer au sol et/ou dans les membres.

Sellette : Partie du harnais d’attelage, qui permet de supporter les brancards. Elle se positionne sur le corps du poney et est maintenue à la bonne place grâce à la croupière. Les clefs (anneaux) de sellette, permettent aux guides de coulisser sur le dessus du harnais.

Croupière : lanière de cuir allant de la sellette (sur un harnais d’attelage), à la queue de l’animal. Le culeron passe sous la queue et maintient ainsi la sellette en place, l’empêchant d’avancer. On trouve aussi une croupière en équitation, sur les poneys en particulier, pour retenir la selle.

impulsion : c’est le désir permanent du cheval, naturel ou acquis, de se porter en avant.

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À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

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Le simulateur d’attelage, pour qui et pourquoi ?

Compte rendu

Séance 1 du défi fou

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Découverte de « Sultan du Berry », notre simulateur d’attelage !

?? Qu’est-ce que c’est un simulateur, et à quoi ça sert ??

Le simulateur "maison"

Le simulateur « maison »

Il s’agit d’un appareil qui permet l’apprentissage du maniement des guides* sans détériorer la bouche des chevaux/poneys, par des actions de mains inexpérimentées.

Tous les meneurs devraient commencer ainsi, afin de se familiariser avec les différentes tenues de guides, sans user les animaux.

De confection simple et artisanale, « Sultan » va donner la possibilité à JF de s’exercer pour la première séance de notre défi fou. Un jeu de contrepoids coulissants, fixés au bout des guides, offre une correction visuelle instantanée de toutes les actions de mains.

L’élève peut ainsi, très rapidement s’auto-évaluer.

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guides tenues à pleines mains par JF.

guides tenues à pleines mains par JF (Séance 2)

  • Le premier apprentissage est centré sur la découverte des diverses possibilités de prendre les guides en main, et de rechercher celle convenant le mieux à JFpleines guides* ou à l’américaine*) en vue des objectifs à atteindre.
  • L’objectif est de ressentir, comprendre, et analyser la tension dans chaque main, afin de pouvoir agir en conséquence, et avec parcimonie, pour obtenir l’effet voulu.
  • Découverte également, des notions de cession pour la direction :

« Pour aller à DROITE, j’ouvre les doigts de ma main GAUCHE, au lieu de tirer sur la guide droite »

 

Tenue des guides, à une main, par JF (séance 1)

Tenue des guides, à une main, par JF (séance 1)

L’étape suivante est basée sur l’apprentissage de la conduite à une main, guides dans la main gauche :

  • Savoir ajuster la bonne longueur
  • Maintenir cette longueur
  • Recherche d’une tension continue
  • Découverte des effets de poignets pour la direction.

JF étant gaucher, le maniement à une main, ne lui pose pas véritablement de soucis, mis à part un léger problème rencontré pour aller vers la gauche.

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ATTENTION :

Une séance individuelle au simulateur, doit être fractionnée

de plusieurs pauses

pour éviter les contractures musculaires :

mains, bras, épaules ne sont pas habituées à ce genre de sollicitations

et peuvent commencer à tétaniser, chez l’élève débutant.

 

Sortie du carré à partir de la position de base (une main)

Sortie du carré à partir de la position de base (une main)

Le 3ème objectif de cette séance, est l’initiation à la Conduite au carré* :

  • Savoir « sortir » le carré
  • Savoir « rentrer » le carré
  • Conserver une trajectoire rectiligne durant ces exercices (ce qui est loin d’être évident à réaliser !)
  • Analyser les actions de mains utiles à la direction
  • Alterner différente situations

Je demande à nouveau, de rechercher le ressenti dans les mains, mais, cette fois, en regardant ailleurs que les poids, afin de mémoriser un geste technique meilleur.

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Tenue des guides sur un carré un peu 'court', avec le fouet en main (séance 2)

Tenue des guides sur un carré un peu ‘court’, avec le fouet en main (séance 2)

La séance se termine par un dernier apprentissage, qui consiste à rajouter le fouet dans la main droite !

La mise en main du fouet complique le jeu chez tous les débutants, mais est une étape indispensable avant de mener un poney en ‘live’ (j’entends par là, en ‘vrai’, et non pas, en ‘désordre’ !!).

Le fouet se positionne en avant, décalé sur la gauche de 45°, de manière à ce que la mèche ne frôle pas involontairement l’équidé. Il doit être maintenu de façon à ne pas trainer par terre, ni se prendre dans les arbres. Il ne doit pas non plus aller chatouiller les équipiers ou passagers !

Répétition de tous les exercices précédents avec le fouet en main, pour clore la séance :

  • prise des guides à une main
  • sortie du carré
  • mouvements de mains pour la direction
  • actions de main pour ralentir
  • rentrer le carré
  • reprise de guides à une main
tenue de guides au carré par JF (séance 1)

tenue de guides au carré par JF (séance 1)

Pour mémoire :

Les avantages à retenir, du travail au simulateur d’attelage :

  • N’use pas les animaux (physique et moral)
  • Ne détériore pas leur bouche si sensible
  • Permet un apprentissage en toute sécurité
  • Permet un apprentissage au calme, sans distraction extérieure (l’animal)
  • Peu se pratiquer par tous les temps et à tout moment
  • Auto évaluation
  • Prendre le temps de sentir et de ressentir
  • Permet de répéter aussi longtemps que nécessaire

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 4 conseils pour progresser rapidement :

  1. Ne pas hésiter à pratiquer régulièrement sur simulateur
  2. Penser à pratiquer sans regarder vos mains
  3. Varier souvent les effets et positions sans regarder les poids !
  4. Se faire aider et conseiller est souvent très utile

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Conseil subsidiaire :

Vous ne pratiquerez jamais TROP de simulateur… Alors à vos guides ! et bon travail.

 

 LEXIQUE :

Guides : Lanières de cuir, synthétiques ou bien en corde qui permettent au meneur de conduire sont cheval, de le guider.

à pleines guides ou pleine main : tenue à la manière des cavaliers « classiques »

à l’américaine : tenue à la manière western

au carré : tenue de guide conventionnelle et traditionnelle (voir illustrations et définitions dans le glossaire)

À VOUS D’AGIR MAINTENANT

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Encyclopédie de l’attelage

Un livre inédit

Encyclopédie de l'attelage par Bernard Lecointe

Encyclopédie de l’attelage par Bernard Lecointe

Véritable encyclopédie, comme son nom l’indique, vous ne serez pas déçu par l’acquisition de cet ouvrage.

Le prix assez élevé (33 à 36€) peut faire réfléchir au premier abord, mais vraiment, je vous le conseille ! Il est bien conçu, facile à consulter, et également attrayant à feuilleter, tout simplement.

Vous y trouverez toutes les définitions de termes techniques, ou anciens, mais aussi quelques planches explicatives, toutes en images (nomenclature de la bride, de la voiture, les différentes embouchures ou tenues des guides), d’une grande qualité.

Extrait :

Boussole : indispensable complément de la carte IGN pour les randonneurs.

Les meilleures sont lumineuses, possèdent une loupe, une échelle des distances, et un cadran orientable pour mémoriser la direction à suivre.

La boussole indique invariablement le nord, si les masses métalliques de la voiture ne l’influencent pas.

Planche sur les colliers, extraite du livre

Planche sur les colliers, extraite du livre

300 pages recueillant plus de 600 illustrations photographiques (pour la plupart), et 800 explications, en font un ouvrage inédit, indispensable à votre culture équestre.

L’auteur, Bernard Lecointe, a été compétiteur de haut niveau dans les années 80 et 90, et cumule des records de maniabilité à 1 cheval, puis à 4 !

Il partage à travers ses écrits, 50 ans de pratique de l’attelage et une collection d’images inédites qu’il a lui même réalisé durant trente années.

La fin de cette encyclopédie dispose d’un carnet d’adresses utiles, et les dernières pages sont dédiées aux expressions d’hier et d’aujourd’hui :

Éclairer la lanterne

Vocabulaire : je vais éclairer vos lanternes ; voulez-vous éclairer ma lanterne ?

Mettre au courant, expliquer, informer, justifier, comprendre.

Origine : allumer les lanternes d’une voiture, c’est sortir de l’obscurité, voir et être vu.

Accessible pour tous, quelque soit votre niveau, et votre discipline, cette encyclopédie enrichissante, complètera idéalement votre bibliothèque.

Publié en 2010, aux Editions Belin , de dimensions 26 x 19 cm, il s’agit vraiment d’un beau livre qui peut être offert en cadeau.

 

wlEmoticon-winkingsmile.png( Je touche une petite commission si vous passez par ce lien Amazon ; cela m’aide à entretenir ce blog, alors merci si vous le faites !)

 

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Meneur

Définition

bon plan conseils

 

Le meneur est le plus souvent considéré, comme le « pilote » ou le « conducteur » d’un attelage de chevaux/poneys :

Meneur aux guides d'une paire de poneys.

Meneur aux guides d’une paire de poneys.

Il conduit son équipage (ensemble voiture hippomobile + équidés + équipiers et/ou passagers), grâces aux lanières de grande taille (appelées guides et non rênes comme en équitation montée) qu’il tient en main, pour diriger les animaux.

Le meneur est pleinement responsable de son équipage, et surtout il est le « chef » à bord, pour une question de sécurité.

C’est aussi pour cela, qu’il ne faut pas monter dans un attelage, si l’on n’est pas sûr du conducteur !! Un accident est trop vite arrivé..;

Avant de monter en voiture, le meneur doit s’assurer de quelques points importants non négligeables, et quelque soient les circonstances :

  • État, entretien, éducation et forme physique du ou des équidés (le cheval est-il apte à l’exercice demandé ?)
  • État, entretien (à moins qu’il ne le fasse lui même) et réglage du ou des harnais (le matériel est-il adapté et solide ?)
  • État et entretien du véhicule (La voiture convient-elle à la sortie prévue ?)
  • S’il ne l’a pas fait lui même, il contrôle que le/les animaux sont correctement attelé(s) à la voiture
  • que ses passagers ou équipiers connaissent les règles élémentaires de sécurité (monter, descendre…)

Nombre d’incidents, voire accidents pourraient être évités, si tous les meneurs prenaient ce temps minimum indispensable au bon déroulement d’une séance attelée.

Comme tout conducteur de véhicule, le meneur est soumis au code de la route.

Le meneur est aussi la personne qui travaille à pied son équidé : il marche alors soit immédiatement derrière le cheval, soit en décalé sur le côté, pour une meilleure visibilité, selon l’exercice pratiqué.

Travail d'un poney aux longues guides

Travail d’un poney aux longues guides

En équitation « classique » cette activité s’appelle la conduite aux longues rênes ; en attelage, cette pratique s’appellera le travail aux longues guides.

La différence tient dans le fait qu’en attelage le cheval est garni (habillé) de son harnais habituel ; alors qu’en équitation traditionnelle, le cheval est équipé d’un surfaix (sangle passée autour du corps) pour maintenir les rênes et éviter qu’elles ne trainent à terre.

On appelle aussi meneur, la personne qui utilise un cheval dans le travail des champs ou des vignes. Le conducteur est alors à pied, en décalé par rapport à l’animal, et le matériel agricole tracté par ce dernier.

Cheval de trait se préparant au travail dans un vignoble, avec son meneur

sourire

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Le défi !

!! Le Défi est lancé !! 

bon plan conseils

Et pourquoi un défi ?

Depuis toujours je ne fonctionne qu’ainsi : des challenges à réussir, des défis à relever, des concours à remporter, et des podiums à escalader, etc…

Que ce soit dans ma vie professionnelle, sportive, ou dans ma vie de tous les jours… Et oui, si je vous avoue que je rends les activités de ménage et de vaisselle attractives en les SONY DSCchronométrant… cela vous fait sourire ?! Et pourtant c’est vrai… et ça marche !!

Que ce soit à titre personnel, ou pour les élèves que j’ai coaché durant des années, dans différents domaines équestres : d’abord chercher à se rapprocher de l’excellence, puis se mesurer aux autres et améliorer les résultats !

Et cela a fonctionné,  pour tous ceux et celles qui ont su écouter, puis appliquer les conseils prodigués !

Alors pourquoi ne pas faire profiter de mes expériences,

encore maintenant ??

sourire

Ce défi que je me suis lancé, ne me concerne pas uniquement ! Il implique un élève : novice en équitation et en attelage, ne maîtrisant pour l’instant, que les strictes bases nécessaires à la sécurité à pied ; à savoir, manipuler un poney en main correctement et sans risque, savoir le garnir et le mettre à la voiture, savoir faire les soins minimum après le travail, ainsi que l’entretien du matériel.

 

L’objectif que je me suis fixé est du lui apprendre les bases de l’attelage, suffisantes pour qu’ilpaire puisse valider ses examens fédéraux (galop 4 de la discipline), sortir en compétition club, et ainsi, se qualifier pour participer en juillet 2014, aux championnats de France des clubs, en niveau 1, dans la catégorie paire (avec deux poneys). L’objectif final étant de se situer dans la première moitié du classement de cette épreuve.

Le challenge va se dérouler du 1er septembre 2013 au 1er Juillet 2014, ce qui nous laisse 10 mois, soit 43 séances pour relever ce défi : 40 séances pédagogiques en cours particulier d’1 heure, et 3 séances de coaching en compétition.

Le mois de juillet sera consacré, si qualification il y a, à la préparation mentale de l’échéance sportive.

 

Déroulement du défi :

Les séances auront lieu (en principe) tous les samedis après midi vers 15h. Je me réserve le droit d’en modifier jour et horaire en fonction de la météo, car nous n’avons pas à disposition d’infrastructures de travail, et donc encore moins de structure couverte, permettant l’activité par tout temps !!

À l’issue de chacune des séances de mon élève, j’écrirais un compte rendu pour relater la progression, les difficultés rencontrées, et le travail effectué sur la séance, …

 

Maintenant que l’histoire est en place, je vais planter un peu le décor, pour répondre d’ors et déjà à vos interrogations !

jeffrandyL’élève en question s’appelle Jean François, et ce n’est un secret pour personne, c’est mon compagnon de vie depuis le mois de mai dernier ! Avant d’entrer dans mon existence, il n’avait jamais côtoyé de chevaux et poneys. Il a participé à une compétition attelée fin juin, en tant qu’équipier, et c’est là, son unique expérience.

Je dispose à la maison d’un team de poneys shetlands attelés (4) qui vont se faire un plaisir de lui apprendre leurs connaissances ! Le côté logistique est assuré, puisque j’ai sous la main, les équidés dressés, ainsi que les voitures adaptées à la discipline choisie, et les moyens de transport pour l’ensemble. L’inconvénient majeur sera le manque d’infrastructure pour travailler dans de bonnes conditions, ce qui va donner encore plus de piment à ce challenge !

 

Ce Défi prend à mes yeux une immense importance, étant moi même meneur en compétition club. J’ai remporté le titre de champion de France attelé en paire, en 2011, lors de ma première année de compétition. SONY DSC

Puis j’ai subi échec et déception en 2012 : suite à désaccord avec la fédération, je décide de me retirer de la compétition, (à mon grand regret), après plusieurs mois de travail acharné, d’investissements en temps, en argent, en qualifications, et en équipiers… pour préparer un joli attelage de 4 poneys !

 

Maintenant que vous connaissez en partie les raisons qui m’ont poussées à relever ce défi, je vais vous énumérer toutes les autres « petites choses » qui ont également déterminées mon choix :

  • démontrer que ce challenge est réalisable !
  • qu’il est donc accessible à tous (à condition de disposer d’équidés dressés, du matériel adapté, et d’un enseignant spécialisé)
  • voir mes poneys engraisser en ne faisant plus d’activité est difficilement concevable !!
  • posséder toute cette logistique et de ne pas s’en servir est bien dommage !
  • transmettre mes connaissances est quelque chose que j’aime faire !
  • et enfin, que j’ai la chance d’avoir quelqu’un qui accepte de partager ma passion en relevant aussi ce défi ! Merci JF !

 

Les marches (étapes) à franchir sont importantes, avant la réalisation de ce challenge, mais cela en fait tout son intérêt !!

 bon plan conseils

 

Je vous invite à nous suivre et

à nous encourager

dans cette aventure à la fois humaine et animale

mais aussi sportive ! 

 

À vous d’agir maintenant :

Si vous aussi, vous avez relevé des défis, alors partagez les dans les commentaires ci dessous !

MERCI

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