Le stress et ses conséquences sur le cheval

Attelage facile ce fait cette fois le relais d’Agnès, Meneuse de Tourisme Équestre dans l’Eure.

Cette ultime participation vient clore le festival de la Cavalcade des Blog n°7 dont le sujet était : les situations de stress

Le stress et ses conséquences sur le cheval.

Pour comprendre un peu mieux ce qui suit, il faut d’abord savoir que je suis un
catalogue de peurs ou d’angoisses à moi toute seule.
Il faudrait sûrement remonter dans l’enfance pour en trouver les origines.
Difficile d’exprimer avec des mots simples, des sentiments aussi complexes et
surtout d’être compris.
On pourrait résumer en disant que je suis en état d’alerte permanente, que j’ai une
propension à ne voir d’abord que le négatif, que je dois obligatoirement avoir la
maîtrise des situations, et peut-être un instinct de survie sur-dimensionné !
L’évitement permanent que je pratique est un blocage vers la liberté avec les
autres. Pour autant, je ne ressens aucune frustration ni aucun regret. Les raisons
personnelles l’emportent toujours sur le raisonnement d’autrui, souvent au détriment
du partage, mais tant pis, j’assume mes peurs.

Quel rapport avec le cheval ?

cheval d'attelage

cheval d’attelage

Sachant que cet animal est une éponge, on peut aisément deviner les conséquences.
C’est la suite logique.
Mes rapports avec la gent équine ont commencé tardivement, à l’âge de presque
quarante ans. Ma fille aînée, mordue de cheval à l’aube de sa vie, a tracé la voie.
J’ai pris des cours, de mauvaises habitudes et je suis devenue une très modeste
cavalière qui « tient en randonnée aux trois allures ».

Nous avons, assez rapidement, acheté notre premier cheval, un vieux routier qui avait traversé la France de long en
large, qui passait partout sans se poser de questions. Avec lui, j’ai acquis une belle
confiance, toute relative cependant… L’aventure a duré quelques années.
Chemin faisant, avec ma fille devenue grande, nous avons causé attelage. L’idée a
fait son chemin petit à petit avec des projets à la clef (nous sommes tout près de
Giverny et de son célèbre peintre). C’est décidé, je vais m’y mettre !
Je trouve, par hasard, un C.E. à dix minutes de chez moi, qui enseigne l’attelage.
Je fais un premier stage, puis je finalise le projet avec l’A.N.P.E. qui mettra deux
ans à accepter. C’est ainsi que j’ai entrepris la formation du Brevet de meneur en
tourisme équestre.
On dit que l’attelage est une discipline dangereuse, c’est rigoureusement exact !
Et pourtant, je me sentais beaucoup plus à l’aise qu’à cheval : plus de problèmes
d’assiette, plus de peur de la chute…
Fidji, notre jeune jument d’attelage, était à ma dimension pour débuter. Ça n’était
pas une furieuse, plutôt un peu fainéante et surtout complètement conditionnée, tout
à la voix, pas de surprise. Malgré tout, du stress montait de temps en temps, en
fonction des circonstances : va-t-elle avoir peur du train ? de la fanfare ? De… ?
Finalement, elle a bien assuré pendant une douzaine d’années, jusqu’à ce qu’elle
tombe malade et qu’elle ait dû prendre une retraite anticipée.
Puis, Quenelle est arrivée, pas encore trois ans, prête à l’emploi.
Sauf que, deux mois plus tard, le jour de Pâques, nous avions un cadeau surprise dans
le pré : un poulain !
Le gros stress passé, il a fallu assurer, faire face à ce nouvel arrivant ; nous ne
sommes pas éleveurs, il a fallut tout apprendre, ne pas faire d’erreurs.
Remise au travail au bout de quelques mois, Quenelle s’est révélée en tous points
être l’opposé de Fidji : la morphologie, le punch, la volonté, mais aussi la précipitation
dans ses actions, elle doit être canalisée, travailler plus en douceur, ne plus foncer.
Dès le début, je ne me suis pas sentie à la hauteur de ses possibilités. D’une jument
plan-plan, je passe à une bombe. Avec elle, il faut plus d’expérience, de savoir-faire
que je possède pas. Mon sentiment, c’est que je ne la mérite pas.
Lorsque j’ai des doutes sur moi-même, je me donne le temps de la réflexion.
La Cavalcade des Blogs, un évènement mensuel à ne pas rater !Nous avons repris le travail d’éducation à la base, le respect, les longues rênes.
Il devait y avoir des manques dans ces domaines. Nous sommes retournés au C.E. pour
faire un bilan concret. Reprise de confiance, à moi de poursuivre.
Il s’est passé encore du temps avant que je l’attelle à la maison avec moins de stress.
Au fil des mois, la relation s’est installée. Fidèle à moi-même, j’évite les situations
à risque. Tout à l’air d’aller pour le mieux. Nous reprenons les prestations, les
randonnées et autres rencontres entre meneurs.
Mais je vois bien que quelque chose ne va pas. Même si je n’ai pas l’impression d’être
stressée, elle doit ressentir mes hésitations avec son instinct animal. Je la sens
devenir peureuse, souvent sur l’oeil. Du coup, j’anticipe sur ses éventuelles peurs, au
cas où… ! Et c’est le cercle vicieux qui s’installe. On se transmet mutuellement nos
incertitudes, rien ne va plus, je stresse, elle stresse, son comportement a changé sans
que j’y prenne garde. L’action de mes mains sur les guides ne doit pas aider non plus.
Elle est d’une extrême sensibilité, elle ne permet pas d’erreurs sans conséquences.
Je me sens fautive, je suis nulle, je ne dois pas être faite pour ça… !
Cela ne peut plus durer, je dois encore demander de l’aide. Retour au C.E.
Je bois les conseils, j’enregistre les actions, on me rassure sur son comportement, on
me met face à moi-même. C’est moi qui dois changer et tenir compte du caractère
évolutif de la jument. Ce n’est plus Fidji !
Depuis, nous coulons des jours plus ou moins heureux. J’ai appris à mieux gérer mon
stress, je suis plus sereine.
Ces derniers temps, nous avons enchaîné l’éducation du jeunot, sa mise à l’attelage,
à la selle, et maintenant la mise en paire avec sa mère.
Encore des situations avec bien des questionnements et des hésitations pour moi,
mais aussi de beaux moments de plaisirs partagés avec les chevaux.
Je me suis fait beaucoup aider, tout se passe pour le mieux .
Ces épreuves renforcent la confiance, sans pour autant supprimer les peurs bien
ancrées au fond de soi. Celles-là ne disparaîtront jamais. Il faut vivre avec, ne pas
trop les exprimer, montrer malgré tout qu’on est quelqu’un d’équilibré et de sensé.
Mais mon entourage n’a toujours pas compris qu’avec tous les démons qui
m’entourent, je continue de pratiquer l’attelage… !

le passage d'une digue en attelage.

le passage d’une digue en attelage.

Un exemple typique en image, d’une situation stressante pour moi : une digue, de l’eau de
chaque côté, il n’en faut pas plus pour qu’une très forte angoisse ne me quitte pas
jusqu’au bout du chemin ! Avant la balade, je ne savais pas que nous devions passer là !
J’avais les yeux fixés sur l’attelage qui précède et sur la jument, je ne pouvais pas
regarder sur les côtés. C’était très dur !
Le cheval n’en est pas la cause, l’épreuve aurait été la même si j’avais été piéton.

Agnès.

 

😉

Je remercie Agnès pour ce témoignage sur les craintes et les doutes qu’elle rencontre régulièrement et qu’elle a aujourd’hui accepté de partager avec nous tous.

Nous ne sommes pas infaillibles, et accepter ses faiblesses permet de grandir et de progresser plus sereinement et surtout en connaissance de cause.

–>   Merci à vous lecteurs, de partager vos expériences à votre tour dans les commentaires ci-dessous. 🙂

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Les chevaux, mes sauveurs

Ce récit est l’œuvre de Gruyer, qui a souhaité participer à l’édition n°7 de la Cavalcade des Blogs dont le thème actuel est « Les situations de stress » .

J’en profite pour vous inviter tous, à partager vos expériences comme le fait cette lectrice aujourd’hui.

🙂

Les chevaux, mes sauveurs

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été d’un naturel stressée et angoissée. Enfant, j’étais timide, introvertie, solitaire et mal dans ma peau. Ma mère se demandait bien ce qui pourrait m’aider à aller mieux mais en vain… Son salut vint par hasard lorsqu’une de ses amies prît deux chevaux en pension chez elle : Rose et Nirocca.

Dalawan à un mois, moments complices

Dalawan à un mois, moments complices

J’adorais aller passer mes week-end en leur compagnie. Nirocca me fascinait car du haut de ses 1,80m et 700kg, c’était un cheval qui donnait beaucoup d’amour et de tendresse. Avec lui, je me sentais vraiment protégée !!! Quant à Rose, nous ne nous sommes jamais compris et je n’avais aucune affinité avec elle.

Bien que « le virus » de l’animal soit pris grâce à eux, je n’avais pas pour autant attraper « le virus » de l’équitation et un jour ma mère me demanda si je n’avais aucune activité qui me plairait de faire. Du tac au tac je lui répondis : Si, du surf !!! (Fan de Kelly Slater). Elle me répondit que : « Sur la Marne, ça ne sera pas possible, choisis une activité que tu pourras faire toute l’année ».

Mon deuxième choix s’orienta pour la guitare mais nouveau refus de sa part car elle se doutait que je n’aurais aucune patience à apprendre le solfège.

Finalement le dernier choix, ce fut elle qui me le proposa : « Et monter à cheval ? »

Je lui dis : « Pourquoi pas ! » sans grande conviction puisque amoureuse de l’animal, je ne me voyais pas du tout monter dessus. Elle a fini par m’inscrire dans une colonie de vacances pour ados à Semur en Auxois et là, c’était loin d’être gagné : à peine montée sur Castor, la sensation de ne plus avoir les pieds au sol m’inquiéta mais ce qui m’a le plus angoissée, c’est qu’étant en plein été, le cheval « bougeait » à cause des piqûres d’insectes.

A la fin de ses vacances, je savais à peine trotter quant à galoper, je ne voulais surtout pas en entendre parler mais pour la première fois de ma vie je savais enfin ce que je voulais faire : monter à cheval.

C’est ainsi qu’à la rentrée 1997, je fus inscrite au poney-club de Sucy. J’ai eu beaucoup de chance de trouver le bon club du premier coup mais surtout le bon prof qui m’a aidé à dépasser mes peurs à cheval et à progresser sans en avoir l’air.

Son créneau : très pédagogue et un humour à tomber par terre. Je me souviens que nous passions toute l’heure de cours morts de rires à cause des blagues qu’il racontait et les autres heures aussi car il avait ses groupies autour de lui : nous étions certains jours, plus de cavalières agglutinées autour de lui comme des abeilles autour d’un pot de miel qu’il n’avait de cavaliers à cheval.

Il eut du boulot pour réussir à éradiquer mes angoisses mais il ne manquait pas d’ingéniosité ainsi pour me détendre quand j’étais stressée sur mon cheval, il me faisait chanter… Bob Marley. Cela fonctionnait car du coup, je me concentrais plus sur les paroles que sur ma peur et en même temps, le reste de la reprise aussi se détendait aussi car ils étaient généralement hilares de m’entendre chanter comme une casserole.

Après la vente de cette jument, j’errais l’âme en peine au club, les seules personnes que je venais voir était Jean-Mi et Frédo le palefrenier (mon boyfriend de l’époque) mais je ne voulais plus monter à cheval.

Jean-Michel démissionna quelques mois plus tard et ne voulant pas de nouveau prof que lui, je l’ai suivi jusqu’en… Bourgogne où j’allais monter un week-end par mois avec lui. De plus, j’ai retrouvé goût à monter à cheval grâce à Jamaïque, une grande jument qui avait le même caractère qu’Urane mais aussi le même coup de saut.

jeune femme et poulain

Juin 2014, toujours complice avec Dalawan

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et pour des raisons personnelles, je suis restée de 2006 à 2009 sans voir Jean-Mi et ayant tiré une croix définitive sur l’équitation.

Définitive ? C’est ce que je croyais jusqu’au jour de la Saint-Valentin où mon compagnon me fit la surprise de m’offrir un cours d’équitation près de chez nous.

Bref, j’ai fais un passage furtif aux Ecuries de l’Aubois que je n’ai guère apprécié ni par l’enseignement (vous l’aurez compris, je suis extrêmement sensible à ce sujet) ni par le respect ou plutôt devrais-je dire le « non respect » accordé aux chevaux.

Nouvel arrêt temporaire de l’équitation mais juste le temps de trouver mieux car je ne voulais plus jamais cesser quitte à retourner prendre des cours avec Jean-Michel seulement une fois tous les six mois (ce sont les Ecuries de l’Aubois qui m’ont réconcilié avec mon ancien prof pour le coup, la nostalgie a été la plus forte !).

Puis je voulais trouver une activité commune à faire avec mon compagnon (il m’avait convaincu de jouer aux jeux vidéo et je voulais lui rendre la pareille en l’initiant à l’équitation).

Sur le site de la FFE, il trouva une discipline qui lui plût immédiatement : Le Yoseikan Bajutsu.

Il s’imaginait déjà galopant comme 1 fou en tenue de samouraï et tirant ses flèches dans la cible.

Dans le Cher, aucun club ne propose cette discipline d’ailleurs en France, c’est très rare. Puis il découvrit une autre discipline : l’Equifeel, beaucoup plus abordable pour nous.

Encore qu’abordable… le terme n’est pas si approprié que ça car le club se situait à 45km de chez nous. Impossible d’y aller toute les semaines.

Cependant, contrairement aux Ecuries de l’Aubois, je m’y suis tout de suite sentie à l’aise.

Fermer les yeux et penser à ce qui pourrait s’apparenter à un club « idéal » pour vous.

Un club où tous les chevaux vivent en liberté dans des prés (et entièrement à l’année, pas uniquement les 6mois de beaux temps), où l’on respecte les chevaux ainsi que le matériel (on ne passe pas 3h à courir après une sangle ou un étrier et surtout on n’a aucune crainte en montant à cheval qu’un morceau de cuir nous reste entre les mains).

jeune femme et sa jument

avec Orleans

Un club familial où les propriétaires sont vraiment à l’écoute de leurs clients et bien situé (pas de départementale à traverser pour partir en promenade).

Enfin, un club pluridisciplinaire qui propose aussi bien de l’attelage que de l’équifeel en passant par le TREC ou l’endurance.

Vous pensez que c’est impossible ? Pourtant ce petit coin de paradis a réellement existé et s’appelait Équiland.

C’est dans ce club que j’ai rencontré l’un de mes amours qui partage ma vie aujourd’hui : Orleans Nebraska Vux

A présent je peux le dire, après avoir connu Équiland, plus jamais je ne monterai en club.

Je ne pourrai pas m’empêcher de comparer et d’être déçue.

Lorsque Gaëlle l’année dernière m’annonça qu’Orleans était en vente ainsi que son poulain, les larmes me sont montées aux yeux. Je ne supportais pas l’idée que je ne la reverrais plus ; alors, pour la première fois de ma vie, j’ai réalisé ce que l’expression « faire ses comptes » signifiait et ai fini par l’acheter avec son poulain.

Cela fait à présent un an qu’ils partagent ma vie et me comblent de bonheur tous les deux.

Aujourd’hui, si j’ai plus de facilité à gérer mes angoisses et mon stress, c’est à eux que je le dois.

Je dédie ce texte à mes deux amours, à Jo mon compagnon ainsi qu’à Gaëlle :

« Merci pour tous les cours d’Equifeel qui nous ont permis d’éduquer Dalawan.

Merci pour ta présence et ta disponibilité lorsque nous avons besoin d’un conseil

et enfin Merci de contribuer indirectement à mon bien-être »

😉

Envie de partager vos souvenirs ou expériences vous aussi ??

C’est simple ! Envoyez moi votre texte et je le publierai pour vous !

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Les fondamentaux de l’attelage, Galops 1 à 7

L’ouvrage indispensable aux meneurs !

couverture du livre les fondamentaux de l'attelage, galops 1 à 7

Livre incontournable : les fondamentaux de l’attelage, galops 1 à 7

Laurence Grard Guenard a su produire le livre que tous les enseignants et élèves attendaient comme support à leur pratique attelée.

Cette ancienne version (il en existe maintenant une nouvelle, suite aux réformes des galops fédéraux) permet à tout meneur débutant d’apprendre les bases indispensables à la pratique de l’attelage dans de bonnes conditions de sécurité.

Description :

Le livre est fractionné par niveau d’examen (1 à 7) facile à repérer grâce aux différentes couleurs en bord de pages.

Chaque niveau est ensuite découpé de manière claire en différentes sous catégories :

  • à pied : correspond principalement aux connaissances théoriques et à la pratique autour des équidés
  • au simulateur, à la longe ou aux longues guides : le travail à pied à proprement parler, avec ou sans cheval pour démarrer.
  • en voiture : concerne les exercices en attelage

Les thèmes principaux sont abordés de manière simple, facile à lire et à comprendre, même pour des enfants. J’ai utilisé ce livre comme support avec tous mes élèves, et j’en étais vraiment ravie, et eux aussi ! 🙂

De nombreuses photos ou dessins viennent illustrer les propos de l’auteur pour les rendre encore  plus réalistes et explicites.

Mise en place de l’élément de traction en image :

comment installer sur son cheval les élément de traction.

comment installer sur son cheval les élément de traction.

Je ne saurai pas mieux vous conseiller que de vous procurer l’ouvrage de cet auteur, afin d’enrichir vos connaissances !

La nouvelle édition de ce livre incorpore les nouveautés fédérales, à savoir :

  • davantage de travail à pied, soit au simulateur, longe et longues guides, ce qui semblait jusque là manquer cruellement dans les référentiels d’examens !
  • le travail au sol pour créer la relation avec l’animal (dit « éthologique » à tort..)
  • des connaissances générales plus approfondies sur le fonctionnement du milieu équestre
  • l’approche du menage en paire et en team, au niveau du galop 7

à savoir :

L’édition dont je dispose n’est plus disponible chez la plupart des revendeurs, au profit de la nouvelle !

C’est un livre que vous pouvez acquérir les yeux fermés, certaine qu’il vous plaira !

La nouvelle version compte 480 pages contre 352 pour l’ancienne, toujours aux éditions Amphora.

Laurence Grard Guenard possède également un site internet dédié à la pédagogie en attelage, sur lequel je vous invite vivement à jeter un oeil !

L'un des nombreux croquis explicatifs sur l'anatomie du cheval

L’un des nombreux croquis explicatifs sur l’anatomie du cheval

Les points forts de cet ouvrage :

  • La qualité des explications, des détails, des points importants à retenir
  • Une mise en page agréable à lire
  • Des croquis et des illustrations à foison pour aider à la compréhension et mémorisation
  • L’auteure est particulièrement pédagogue, ce qui ne gâche rien.

Les points faibles de cet ouvrage :

  • Le prix pourrait freiner au premier abord (environ 50€), mais compte tenu que le manuel couvre les 7 galops je trouve cela plus que raisonnable comparé aux tarifs habituellement pratiqués sur les manuels d’examens.
  • Le bouquin est conséquent en volume et poids et de ce fait difficile à emmener facilement partout avec soi.

Où se procurer le livre Les fondamentaux de l’attelage, galops 1 à 7 nouvelle édition ?

Soit chez votre libraire habituel, soit directement par la boutique en ligne Amazon dont voici le lien ci-dessous.

En passant par ce lien pour acquérir l’ouvrage, je touche une toute petite commission qui me permet d’entretenir ce blog et de continuer à vous proposer du contenu gratuit régulièrement. 😉

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La sécurité en attelage

La sécurité en attelage = évite le stress !

Je ne trouve pas cela confortable d’être stressée ou angoissée, alors je fais en sorte d’éviter au maximum les situations favorisant ce genre de sensations désagréables.

La pratique de l’attelage peut rapidement se révéler dangereuse, si l’on ne prend garde à certaines règles basiques et élémentaires…

Et malgré nombre de précautions, il survient toutefois parfois des incidents.

 

Limiter les risques permet donc de limiter les causes de stress !

 

Un cheval attelé à une voiture qui le poursuit, se maîtrise tout de même moins bien qu’un cheval monté, en cas de panique ou de problème. D’où l’intérêt d’anticiper en permanence !

 

deux chevaux attelés à une calèche attendent les promeneurs

Je trouve toujours fascinant de voir des chevaux attelés seuls et en liberté…

Évitons le stress = limitons les facteurs sources d’incident

Avant la séance

  • la météo est-elle favorable à une sortie attelée ?
  • le terrain d’exercice est-il praticable dans des conditions optimum ?
  • le nombre d’équipier requis est-il disponible ?
  • les équidés semblent-ils en bonne forme ? Physique et morale.
  • les équidés sont-ils aptes au travail prévu ?
  • les équidés sont-ils correctement désensibilisés et dressés pour la pratique envisagée ?
  • le meneur est-il disponible à 100% pour son équipage ?

Si le moindre doute est levé, il est souvent préférable de reporter la séance, lorsque les conditions minimum de sécurité et de bien-être seront remplies.

Lors de la préparation

  • un cheval ou poney montre-t-il des signes de douleur, de gêne ou de blessure lors du pansage ou garnissage ?
  • les harnais sont-ils tous sans exception en bon état d’entretien, et solides ?
  • les harnais sont-ils correctement adaptés et ajustés à chaque animal ?
  • la voiture est-elle révisée et en bon état de fonctionnement ?
  • meneurs et équipiers sont-ils tous dans l’instant présent ? aptes à réagir promptement en cas de problème ?
  • les chevaux sont-ils tous calmes et attentif à leur environnement immédiat ?
  • comment réagissent les chevaux au vent qui siffle ? au contact des insectes ? au bruit d’une machine agricole ? etc, etc.

 

Lors de la mise à la voiture, et du départ

  • un équidé semble-t-il inquiet, tendu, ou mal à l’aise ?
  • un équidé est-il particulièrement agité ou impatient ?
  • l’enseignant ou le meneur a-t-il fait le tour de la voiture et du/des cheval(aux) pour en vérifier  l’ensemble ?
  • les équipiers connaissent-ils bien leur rôle et les consignes de sécurité ?
  • les chevaux ne sont-ils pas placés trop prêts de la voiture ? Au risque que cette dernière ne les heurtent dans les membres.
  • le matériel indispensable à la sortie est-il embarqué dans la voiture ?
  • les équidés sont-ils aux ordres lors du départ ?
  • le meneur fait-il un tour de cour ou de carrière avant de partir, pour vérifier que tout est correct ?

calèche tractée par 4 poneys enfoncée dans la vase

Visiblement ce n’était pas le meilleur endroit pour passer…

Lors de la sortie 

  • les équidés sont-ils toujours à l’écoute ? calmes et confiants dans leur travail ? parfaitement aux ordres de leur meneur ?
  • aucun cheval ou poney ne présente-t-il de gêne dans sa locomotion ?
  • la voiture se comporte-t-elle normalement ?
  • le meneur ne prend-il aucun risque ?
  • le meneur anticipe-t-il en permanence, pour éviter toute surprise ?
  • les équipiers sont-ils toujours vigilants ?

 

Ce n’est qu’en se posant en permanence toutes ces questions que l’on minimise les risques de surprise, d’incident, voir d’accident, au maximum.

La vigilance, la prudence et l’anticipation permanente permettent donc de limiter le stress d’une sortie en attelage, et de profiter pleinement et sereinement de cette sympathique activité ! 🙂

Cet article de rappel sur la sécurité en attelage participe au festival La cavalcade des Blogs, dont le thème était « les situations de stress’

 La Cavalcade des Blogs, un évènement mensuel à ne pas rater !

 

Prenez vous toujours toutes ses précautions avant de vous lancer en attelage ?

(Crédits photo 1 : Cletus Awreetus ; photo 2 : Sergio / Flickr)

 

 

 

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Cavalcade des blogs : prolongation du festival !!

bonjour à tous et à toutes !

La Cavalcade des Blogs, un évènement mensuel à ne pas rater !L’édition suivante du festival La Cavalcade des Blogs, n’étant pas assurée par la personne qui s’était portée candidate, je propose tout simplement une prolongation de cette édition n°7, afin de permettre à ceux et celles n’ayant pas eu le temps d’écrire, de pouvoir le faire !

–> lien vers l’article de lancement du festival

–> lien vers la page de l’évènement

 

–> LA DATE LIMITE DE PARTICIPATION est repoussée au Mardi 08 juillet 2014

🙂

 

Je vous rappelle que tout le monde peut participer et échanger des idées, c’est le principe d’un festival d’article, sur un thème donné !

  • Soit en écrivant sur un blog ou site internet
  • Soit en me faisant parvenir votre contribution que je peux publier sur ce blog ou sur le blog cheval-facile, à votre convenance !

Alors à vos claviers !! 😉

 

J’attends avec impatience de vous lire prochainement sur le thème : « les situations de stress« 

 

chevaux attelés en bord de mer

Le temps est devant nous ! Profitons en pour écrire !!

(crédit photo : benoit_d)

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Le cheval pieds nus

attelage de poneys pieds nus sur chemin gravillonné

Attelage de poneys pieds nus sur chemin gravillonné

Cet article répond aujourd’hui à la question posée par Denis M. dans le cadre de la newsletter de Mai d’attelage-facile, où je proposais de répondre à vos interrogations directement sur le blog.

« Penses-tu que l’on peut faire de l’attelage avec un cheval pied nu , par exemple un cob normand ? »

 

Le cheval pieds nus est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, et ce depuis quelques années déjà ! Je vais donc pouvoir donner mon avis personnel sur la question, qui n’engage que moi.  😉

Le cheval au naturel

Tout d’abord il n’y a à mon sens, pas que la question des fers ou des pieds à prendre en considération lorsque l’on s’interroge sur le bien être animal et tout particulièrement à propos du confort de notre compagnon équin.

  • Un cheval est un herbivore, par conséquent qui mange de l’herbe en majorité, et tout un tas d’autres végétaux présent dans son environnement. Cessons donc de le considérer comme une poule en lui distribuant des céréales à longueur de journée !
  • Les équidés aiment l’espace, voire même les grands, très grands espaces. Vivre dehors est vital pour cet animal, alors cessons de l’enfermer dans une écurie par soucis de commodité et de facilité !
  • Les chevaux sont grégaires et apprécient les contacts et échanges avec leurs congénères, ainsi que les jeux. Cessons de les considérer comme des objets que l’on range dans un placard (= box).
troupeau de chevaux en mouvement

Chevaux libres en troupeau, sur plusieurs hectares

Contrairement à ce que pourrait penser certains, tant la ferrure est devenue une évidence pour nombre de cavaliers, propriétaires, meneurs, etc, le cheval ne naît pas avec des fers aux pieds…. Cessons donc de le massacrer en lui imposant ce soi-disant « mal nécessaire » derrière lequel se cache le monde équestre en général.

Par simple comparaison, imaginez-vous devoir supporter 24h/24 des chaussures de ski aux pieds (ceci tout en considérant que vous avez de la chance que ce soit votre pointure…) ?

Un équidé, bien dans son corps (= libre de toute contrainte), et bien dans sa tête est alors un partenaire idéal, et de toute confiance, avec lequel il est bon de partager des moments d’échanges et de plaisir.

 

Le cheval pieds nus

Pourquoi nos équidés actuels de loisirs ou de compétition ne pourraient-ils pas vivre sans fer ? La nature a créé cet animal pour qu’il puisse se déplacer en toutes circonstances (= tout terrain) à l’aide de ses sabots, et ce sans peine ni fatigue exagérée.

Il est évident que nous n’iront pas atteler un cheval inhabitué à marcher pieds nus, pour une randonnée sur macadam d’une dizaine ou quinzaine de kilomètres… C’est tout simplement du bon sens, mais il est parfois bon de le rappeler tant je vois des choses surprenantes lors de mes déplacements…

sabot de cheval sans fer après une course de 90 km

Pied nu après une course de 90 km.

De la même manière qu’un sportif n’irait pas courir un marathon avec des chaussures neuves ou sans préparation préalable

Il en va de même pour notre athlète équidé, qui comme chacun de nous à simplement besoin d’une préparation à l’effort demandé.

Si l’animal n’a jamais été handicapé par une ferrure, la préparation en est considérablement simplifiée, puisqu’il sait déjà utiliser son pied correctement et ce depuis sa naissance.

À l’inverse s’il a déjà subit les dommages du ferrage, il faut lui laisser une période d’adaptation et de transition, pour qu’il puisse ré apprendre à sentir le sol sur lequel il pose le pied. Il faut laisser du temps à l’organisme pour se réadapter à un mode de fonctionnement naturel. Cela peut prendre selon les cas entre quelques semaines et une voire 2 années.

 

Mes expériences de chevaux pieds nus

chevaux courant pieds nus en endurance

Jeunes chevaux en course d’endurance… pieds nus

Mes poneys d’attelage ont retrouvé depuis longtemps leurs pieds au naturel, pour ceux qui avaient eu la malchance de devoir supporter en silence les inconvénients des fers. D’autres (comme Scotch ou Poye) ont eu la chance de ne jamais subir cela, et ignorent même que l’humain peut être aussi pervers. Ces poneys ont concouru avec succès en attelage classique, TREC attelé et endurance attelée. Ces poneys (shetlands) ont remporté par deux fois le TREC interrégional de Tronçais comprenant un parcours d’une vingtaine de kilomètres, et l’un d’eux est champion de France d’endurance en attelage.

Mon cheval pur-sang n’a jamais eu de fer, et cela ne l’empêche nullement de fonctionner librement et correctement y compris en compétition (TREC monté, CCE, dressage). Le fait d’être pied nu lui confère un meilleur ressenti, une meilleure adhérence, et un meilleur équilibre.

J’ai fait naître, élevé et entraîné des chevaux d’endurance (arabes et demi-sang arabe) pour participer aux diverses courses d’endurance (jusque 90 km).

Tous mes poulains ont la chance de vivre et grandir sans rien aux pieds, et ne s’en portent que mieux !

Ma jument de TREC après divers soucis de santé à été déferrée puis mise au repos pendant 2 ans. Lorsqu’elle a repris le travail, pieds nus, j’ai constaté qu’elle faisait attention où elle posait les pieds, et que de ce fait, elle ne tombait plus sur les genoux

J’ai encore bon nombre d’autres exemples concrets de chevaux et poneys à qui j’ai pu donner la chance de cesser de souffrir avec leurs fers.

 

Monter ou atteler sans fer

  • poney d'attelage sans fer

    Poney aux sabots libres : les allures sont rasantes et économiques, tout en restant énergiques.

    Cela implique inévitablement de s’adapter réellement (et non plus théoriquement) au terrain et au partenaire équin.

  • Cela implique d’écouter son compagnon et de le respecter.
  • Cela implique de suivre une progression logique dans le travail et l’effort.
  • Cela implique de construire ensemble et pas à pas, une préparation adaptée.
  • Cela implique une remise en question de nombreux préjugés équestres et d’idées reçues.
  • Mais cela n’est pas impossible, bien au contraire !
  • Et cela implique plus de confort et de bien être à votre cheval/poney, moins de souffrances inutiles, moins de pathologies (= moins de frais vétérinaires), ainsi qu’une longévité plus importante.

 

Quelques pistes à étudier, sites à consulter

J’ai fait une petite sélection (non exhaustive) de sites ou articles traitant du cheval pieds nus, des bienfaits du parage naturel, et des méfaits et dégâts causés par les ferrures.

* Le paradis de PaBlo, ou l’attelage autrement, avec des chevaux pieds nus.

* Un article intéressant de Barbara Maulet, vétérinaire spécialisée en orthopédie équine, surle maintient en condition du cheval de sport ou loisir, sans fer.

* L’institut du sabot, le centre de recherche de Pierre Enoff situé dans les Pyrénées. Pierre est également l’auteur de l’excellent et récent ouvrage intitulé « le silence des chevaux, plaidoyer pour un autre monde équestre« . Ce livre que je recommande vivement à tous les amoureux des chevaux et poneys, explique de manière très claire le fonctionnement du doigt de l’équidé, et l’aberration d’y poser des fers.

Voici un extrait du livre qui m’a particulièrement interpellé :

Vérifiés et vérifiables, tous ces désordres engendrés par le ferrage et résumés ci-dessus sont purement ignorés par le monde équestre. Le corps vétérinaire lui-même ne parvient pas à observer le phénomène avec le regard scientifique qui s’impose puisque dans les manuels, les modèles étudiés sont tous représentés ferrés. Comprendre qu’un poil agglutiné n’est pas fait pour supporter l’énergie cinétique d’un individu n’est pas complexe mais demeure difficile à accepter face à des  traditions culturelles très ancrées, même si elles pénalisent fortement le respect du vivant. Comment être en accord avec la nature, en faisant sciemment « mal » à un animal que nous voulons proche de nous, avec qui nous souhaitons partager des moments de bonheur et non  plus des champs de bataille ou de labour ?

* Christèle et Sébastien, podologues équins diplômés, nous apprennent comment passer de l’ombre vers la lumière, à travers leur site et leur structure en Normandie, SolySOMBRA bien-être du cheval.

* Témoignage du cercle associatif « Le break à cheval » concernant l’utilisation attelée de chevaux pieds nus, images à l’appui.

* Le site (en construction) « pieds d’enfer » propose une variétés d’articles et de vidéos en lien avec le cheval pieds nus, le sabot et la locomotion.

* Le célèbre site « à cheval pieds nus » dresse une liste des méfaits de la ferrures et du peu d’avantages, comparé aux nombreux avantages du sabot libre. Vous y trouverez aussi d’autres infos utiles.

 bon plan conseils

 Depuis quand avez-vous cessé de faire souffrir votre compagnon en lui imposant une ferrure ??

Partagez vos avis et expériences dans les commentaires !

Que vous soyez ou non de mon avis…

 

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Les virages serrés en maniabilité

Séance 32 de notre défi fou

Négocier des trajectoires courtes et serrées

 

Entre deux sorties en extérieur pour améliorer le fonds de nos poneys, et leur mise en condition, nous poursuivons le travail plus technique du meneur, pour aborder sereinement les difficultés que l’on peut rencontrer lors d’une épreuve de maniabilité, selon l’inventivité du traceur !

paire de shetlands attelés

Scotch et Poye se concentrent sur l’exercice !

Une bonne petite détente, sur route et chemins pour échauffer correctement nos poneys, et nous voilà sur la jachère enherbée pour  jouer entre les quilles ! Sur terrain dur, Poye présente une irrégularité d’allure. Nous inspectons ces pieds et trouvons de petits graviers coincés dans la ligne blanche de 2 de ses pieds. Il semble moins gêné ensuite, et sur herbe ne présente pour ainsi dire pas de mouvements suspects.

Parcours simple de maniabilité

Pour commencer je dessine toujours un premier tracé simple, pour se mettre en condition, que ce soit pour les poneys, ou pour le meneur, qui doit s’adapter à son équipage (animaux, voiture, équipier, etc) du jour.

J’installe souvent une seule « difficulté » sur la dernière ou l’avant dernière porte, pour vérifier la vigilance de l’élève, et la technique acquise lors des séances précédentes.

poneys attelés au galop

Avancer franchement permet une conduite plus aisée entre les portes.

Seulement si ce premier test est concluant, je passe à l’étape suivante. Sinon nous reprenons le travail de base sur des exercices et portes simples pour ancrer les apprentissages.

Il est inutile de vouloir aller trop vite, c’est rarement productif ! 🙂

 

Parcours de portes avec difficultés

Aujourd’hui j’ai choisi d’améliorer la réactivité de JF (et par conséquent celle des poneys aussi) grâce à l’enchainement de portes rapprochées, tant à gauche, qu’à droite.

La difficulté et la distance entre les portes, est bien évidement à adapter en fonction du terrain, de chaque élève, et du niveau de dressage des équidés en question.

C’est totalement inutile de mettre un équipage en difficulté devant un exercice qu’il n’est pas en mesure de réaliser, avec quelques conseils et/ou techniques particulières. Je me répète, mais j’insiste sur ce point là, il ne sert à rien de vouloir aller trop vite en faisant très compliqué dès le départ. Dans le doute, il est préférable (et moins préjudiciable) de faire trop facile, que pas assez !

Le début du parcours comporte des exercices déjà vus, comme la serpentine, ou des enchainements de portes avec cercle complet à chaque main, afin de toujours vérifier que les séances précédentes sont acquises. Puis je dispose les trois dernières portes en forme « d’escalier » : c’est à dire que cela impose un virage à 90° à chaque main, à bonne distance, pour laisser à JF le temps de se positionner tout seul pour franchir les quilles.

Les poneys manquent un peu de réactivité, et se contentent d’avancer ce qui ne facilite pas la tâche.

Pour mener à bien cet exercice il faut les ré-équilibrer avant chaque changement de direction. Cette technique avait déjà été vue cet hiver, lors d’une séance à pied, aux longues guides avec une paire, mais insuffisamment pratiquée, elle était un peu reléguée aux oubliettes !

Avancer, reprendre, ralentir en ré-équilibrant, motiver l’équidé extérieur, et renvoyer en ligne droite !

Pour aider JF à faire les bonnes actions au bon moment, je monte en voiture derrière lui, et lui donne les indications nécessaires à la bonne compréhension de la technique, à l’instant T pour chacune des actions.. Après quelques essais et tâtonnements, le mouvement est réussi aux deux mains.

 

Augmenter la difficulté pour vérifier

Une fois l’exercice précédent compris, je mets d’autres portes en place, parfois à droite, parfois à gauche, afin d’en enchaîner ainsi trois ou quatre, sans perdre en tonicité ni en activité.

Les deux premières portes sont alignées, et doivent être franchies respectivement au galop et au trot, avant d’enfiler les autres.

Selon le degré de réussite et de maîtrise de l’élève, on peut raccourcir un peu chaque virage serré, de manière à vérifier que la technique se met en place correctement. Si tel n’est pas le cas, rester sur un exercice plus simple, mais réussi.

 

reprise de poneys au galop

Reprise des poneys en vue d’un virage serré.

Éviter l’anticipation

Travailler sur le même dispositif facilite l’intégration d’un mouvement, d’une technique, d’un geste précis, d’une action, etc. L’inconvénient réside dans le fait que les poneys vont très rapidement anticiper l’exercice ainsi que les demandes formulées par le meneur, et ainsi « fausser » l’apprentissage.

Pour y remédier, il suffit de prévoir deux dispositifs : l’un partant à droite, et l’autre à gauche puis d’alterner les passages.

Je demande rarement à mes élèves plus de 4 ou 5 passages dans le même dispositif, et je prends le temps d’installer toujours autre chose, afin d’éviter l’anticipation et l’habitude.

Les équidés sont ainsi bien plus à l’écoute des consignes du meneur, et cela est très nettement plus agréable 🙂

 

 A la fin de la séance, JF réussi comme il faut à rééquilibrer la paire de joyeux lurons, et enchaîner des courbes très serrées des deux côtés, sans renverser les quilles.

 

 Et vous ?

Comment travaillez-vous vos équidés pour améliorer vos prestations en maniabilité ??

 

 

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Attelage avec 3 poneys !

Séance 31 de notre défi fou

Les sorties à 3 poneys !

poneys attelés et poney qui suit

trio de poney parés pour un petit tour !

Nous avons pu constater précédemment lors du concours d’Azérables, que nos poneys manquaient de fonds et de condition pour être compétitifs sur un terrain accidenté.

Pour remédier à cela, nous allons faire plusieurs séances de trotting et mini-randonnées afin d’améliorer ces points là, dans les semaines à venir.

JF étant maintenant autonome, il peut sortir avec l’équipage, sans que je ne sois à les surveiller durant tout l’entraînement.

La durée des sorties varient de 1h30 à 3h, avec un travail sur les allures alterné pour ne pas lasser, fatiguer ou dégouter nos poneys. Le thème de chaque entraînement est différent dans une recherche constante d’intérêt et d’éveil des animaux.

Première sortie à 3 :

Pour remettre Ernest en route sans contrainte de traction, je le fais suivre la voiture attelée aux deux autres, pour une bonne balade de presque 2h.

poney en longe, qui suit l'attelage

Beau temps pour un trotting à plusieurs ! Ernest suis la voiture.

J’ai prévu pour cela une boucle d’environ 10 km avec un tout petit peu de dénivelé. Pour Poye et Scotch, se sera un simple décrassage musculaire et pulmonaire, pour Ernest qui n’a pas fait grand chose de l’hiver, c’est une reprise tranquille sans poids à porter ni à tirer.

L’équipage s’en va, avec consigne d’allures à respecter et à adapter si les poneys en font ressentir le besoin.

Au retour je constate que tout le monde est en forme et s’est bien comporté, c’est l’essentiel. Ernest à manifesté un peu de mécontentement à l’arrière de la voiture, mais je sais que cela ne durera pas, nous allons lui donner un peu d’avoine à lui aussi, pour le moral !

🙂

Deuxième sortie :

Cette semaine, nous allons solliciter davantage les poneys à l’effort et voir comment cela se passe. Je programme une sortie en paire de 10km, avec trotting actif, sur toute la boucle (une fois passé l’échauffement bien évidemment !), alterné avec quelques minutes de pas tonique pour laisser récupérer de manière active.

Ernest ne suit pas cet entraînement, à mes yeux, un peu trop poussé pour lui, actuellement. Le but n’est pas de le dégoutter de l’effort mais de lui donner envie de s’amuser de nouveau avec les autres.

Les poneys trouvent facilement et sans peine leur rythme sur cet exercice. Poye semble toujours en faire un peu moins que Scotch !

Troisième sortie, en trio :

Avant le concours de Lignières, rien de tel qu’une bonne grande promenade de plusieurs heures, pour se changer les idées, se ressourcer et développer le muscle cardiaque par un exercice long et lent à la fois.

Nous partons explorer de nouveaux chemins, mais aussi des chemins inexistants, nous obligeant parfois à marcher dans un champ pour retrouver une piste praticable… pas toujours aisé de d’emprunter les sentiers en attelage !

3 poneys, un attelage en promenade

On décèle l’attitude gênée de Poye au poser de l’antérieur droit…

Il fait beau et cette sortie est fort apprécie de tout l’équipage. Ernest trottine joyeusement le long de la voiture, savourant au passage l’herbe bien verte des bordures !

Poye montre de nouveau des signes d’irrégularité d’allure au trot, comme s’il était gêné quelque part. Ayant trouvé quelques menus gravillons logés dans la ligne blanche du pied concerné, nous avions tout d’abord supposé que c’en était la cause, mais il semblerait que non.

Le poney montre la même irrégularité (moins accentuée) au trotting en main. Cela n’est donc ni lié au harnais, ni à la traction de la voiture, bien que tout cela aggrave le problème légèrement (ou plus ?).

Voilà comment on se retrouve sans poney quelques jours avant un concours d’attelage….

😉

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Les situations de stress

J’ai lancé la Cavalcade des blogs en décembre 2013, sur le blog Cheval-facile, et c’est avec joie que j’accueille aujourd’hui ce festival sur attelage-facile, à la suite de Philipine du blog Les poneys de Philippine, dont voici l’article récapitulatif.

Pour cette nouvelle édition, le thème choisi est le suivant :

 

Les situations de stress

 

La « Cavalcade des Blogs » est un évènement mensuel inter-blogueurs.

Logo CavalcadeChaque mois, un blog de la communauté héberge le festival, autour d’un thème ou d’une problématique en lien avec sa ligne éditoriale, et il invite les autres blogueurs à publier sur leur propre blog, un article en lien avec le sujet annoncé.

Ceci est la 7ème édition du festival de La Cavalcade des Blogs ; les dernières éditions de 2014 ne sont encore pas attribuées, ne tardez pas à vous faire connaître si vous souhaitez organiser l’une d’elle !

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Le thème du festival de juin, et la date de limite de participation :

Le thème de cette édition de La Cavalcade des Blogs est donc :

« Les situations de stress »

Pourquoi le choix de ce thème ?

Parce qu’il est tout simplement très vaste et accessible à tout le monde, et que chacun aura quelque chose à raconter pour cette nouvelle édition !

La date limite de participation au festival est fixée au mardi 10 juin 2014, minuit.

Des idées pour ce thème ?

Deux grandes directions principales avec ce sujet :

  • Le cheval, l’équitation, votre passion soignent-ils un stress quotidien ou éphémère ?
  • Ou au contraire, cette passion provoque-t-elle parfois du stress, une crainte, une appréhension ?

Ce qui plus précisément peut donner comme thème d’article ou de récit :

  • Le cheval apporte du réconfort moral 
  • Le cheval guérisseur de l’âme
  • Le cheval miroir de l’homme
  • L’équitation libère le corps et l’esprit
  • Mon cheval me cause du soucis
  • J’ai peur à cheval lorsqu’il faut sauter
  • J’appréhende les réactions de mon poney en telles circonstances
  • J’ai eu peur pour mon cheval
  • Ne pas savoir quel cheval me sera attribué pour la reprise m’angoisse
  • La compétition équestre, source de stress
  • Je suis toujours anxieux à l’idée que mon poney se blesse
  • etc, etc.

 

Comment participer ?

Si vous avez un blog :

Rédiger votre article sur votre blog avant la date de clôture de l’édition, et transmettez moi par mail (attelagefacile@gmail.com) l’adresse URL de votre article une fois celui-ci publié.

Si vous n’avez pas de blog :

C’est également possible de participer !

Pour cela rédiger votre texte au format word, et adressez-le moi (attelagefacile@gmail.com), je le publierai sur mon blog accompagné de votre nom.

Pour les illustrations :

Pour agrémenter votre article, n’utiliser que des illustrations libres de droit, ou dont vous détenez les droits de diffusion. Cela évite les ennuis !

Les règles du jeu !

Se référer à la page de la Cavalcade des Blogs pour les conditions de validation d’un article.

L’article peut contenir 2 liens vers votre blog, et doit comporter les liens suivants (dans l’introduction de votre article, par exemple) :

Respecter la date de publication ou d’envoi de votre article.

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Le récapitulatif de l’édition

Je publierai vers le 15 juin 2014, un article récapitulatif, qui inclura une liste de tous les articles participants à l’événement, avec un lien vers chacun de ceux-ci, ainsi qu’un court résumé.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à écrire, et me réjouis à l’avance de lire ce nouveau festival d’articles !

Logo Cavalcade

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Troisième bilan du défi attelage

L’heure est venue de ce troisième bilan, aux trois quart de notre défi fou attelage !

Il nous reste une dizaine de séances à effectuer, en plus des sorties en compétition qui étaient initialement programmées.

 

Concernant mon élève JF :

Je suis particulièrement satisfaite de toute la technique et les notions que JF a su intégrer et appliquer en si peu de temps. Aujourd’hui c’est un meneur presque autonome capable de garnir, d’atteler les poneys à la voiture, de vérifier son attelage, de donner des consignes à son ou ses équipiers.

poney attelé en solo, épreuve de dressage

Poye et JF au concours d’Azérables en solo.

JF est également capable de s’apercevoir immédiatement d’un problème locomoteur ou général sur l’un des animaux, soit au travail, soit lors des soins quotidiens et il veille en permanence au bien-être et à l’intégrité de ses partenaires d’attelage.

Dans les séances attelées, il recherche toujours à améliorer encore et encore la technique pour rendre l’équipage le plus opérationnel et fonctionnel possible.

Peu à peu il ne se laisse plus ‘endormir’ par des poneys malins et facétieux qui ne demandent qu’à jouer, et il prend à chaque fois un peu plus d’assurance pour se faire respecter, sans devoir se fâcher (ce n’est parfois pas facile, certain poney que je n’oserai nommer est fort habile pour irriter un meneur en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !!)

 

Concernant les poneys :

La paire la plus agréable est incontestablement celle que j’envisageais au début de ce challenge, Poye Poye + Scotch. Il ont du métier, sont dans la force de l’âge et savent s’économiser pour ne pas s’user inutilement (parfois un peu de trop !).

Randy est pour le moment au repos, nous le reprendrons tranquillement en solo, afin de voir son comportement, avant tout autre tentative d’ici quelques temps.

Quant à Ernest, il se remet doucement en muscles et en condition physique sportive, pour remplacer si besoin est, lors d’une séance ou d’une épreuve.

 

Concernant le défi en lui-même :

Le défi était vraiment en bonne voie, jusqu’aux déboires des résultats du concours d’Azérables

Passé le moment de colère, puis celui de dégoût et enfin de découragement que nous avons affronté, nous nous donnons un peu de temps, JF et moi, pour prendre une décision définitive quant à la poursuite ou non de ce défi.

Nous ne souhaitons ni l’un ni l’autre, que ce plaisir d’atteler devienne une contrainte ou un stress.

Nous allons donc participer prochainement au concours de Lignières, mais avec un seul équipage, n’ayant pas eu le temps de préparer plus en profondeur les poneys.

Comme nous respectons leur intégrité physique du mieux que nous le pouvons, il n’était pas question d’y aller pour se qualifier absolument, au détriment de leur santé d’une part, et de notre plaisir d’autre part !

 

 

attelage solo en maniabilité

Scotch et JF à l’entraînement en maniabilité.

 

 

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