L’heure est venue de ce troisième bilan, aux trois quart de notre défi fou attelage !
Il nous reste une dizaine de séances à effectuer, en plus des sorties en compétition qui étaient initialement programmées.
Concernant mon élève JF :
Je suis particulièrement satisfaite de toute la technique et les notions que JF a su intégrer et appliquer en si peu de temps. Aujourd’hui c’est un meneur presque autonome capable de garnir, d’atteler les poneys à la voiture, de vérifier son attelage, de donner des consignes à son ou ses équipiers.
JF est également capable de s’apercevoir immédiatement d’un problème locomoteur ou général sur l’un des animaux, soit au travail, soit lors des soins quotidiens et il veille en permanence au bien-être et à l’intégrité de ses partenaires d’attelage.
Dans les séances attelées, il recherche toujours à améliorer encore et encore la technique pour rendre l’équipage le plus opérationnel et fonctionnel possible.
Peu à peu il ne se laisse plus ‘endormir’ par des poneys malins et facétieux qui ne demandent qu’à jouer, et il prend à chaque fois un peu plus d’assurance pour se faire respecter, sans devoir se fâcher (ce n’est parfois pas facile, certain poney que je n’oserai nommer est fort habile pour irriter un meneur en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !!)
Concernant les poneys :
La paire la plus agréable est incontestablement celle que j’envisageais au début de ce challenge, Poye Poye + Scotch. Il ont du métier, sont dans la force de l’âge et savent s’économiser pour ne pas s’user inutilement (parfois un peu de trop !).
Randy est pour le moment au repos, nous le reprendrons tranquillement en solo, afin de voir son comportement, avant tout autre tentative d’ici quelques temps.
Quant à Ernest, il se remet doucement en muscles et en condition physique sportive, pour remplacer si besoin est, lors d’une séance ou d’une épreuve.
Concernant le défi en lui-même :
Le défi était vraiment en bonne voie, jusqu’aux déboires des résultats du concours d’Azérables…
Passé le moment de colère, puis celui de dégoût et enfin de découragement que nous avons affronté, nous nous donnons un peu de temps, JF et moi, pour prendre une décision définitive quant à la poursuite ou non de ce défi.
Nous ne souhaitons ni l’un ni l’autre, que ce plaisir d’atteler devienne une contrainte ou un stress.
Nous allons donc participer prochainement au concours de Lignières, mais avec un seul équipage, n’ayant pas eu le temps de préparer plus en profondeur les poneys.
Comme nous respectons leur intégrité physique du mieux que nous le pouvons, il n’était pas question d’y aller pour se qualifier absolument, au détriment de leur santé d’une part, et de notre plaisir d’autre part !