Tromperie et injustice

J’ai laissé passer quelques jours, puis quelques semaines pour digérer les choses, avant d’écrire ces mots et vous demander votre avis, sur ce qu’il nous est arrivé…

Quant à la suite à donner à au défi d’attelage-facile

Rappel des faits :

Lors du premier concours d’attelage de notre défi, qui se tenait à Azérables, j’avais précautionneusement prévu 3 engagements, afin de décider sur place, en fonction de l’attitude des poneys, lequel serait non partant, et qui participerait.

Le concours d’attelage d’Azérables :

Dès notre arrivée, le dimanche matin, nous avons déclaré l’une des inscriptions solo non partant, afin de ne pas prendre le risque d’une mauvaise saisie des résultats qui pourrait engendrer une disqualification « pour nombre de participations supérieur au nombre autorisé par le règlement ». Lequel règlement prévoit 2 participations par meneur ou équidé.

concours de dressage en attelage en paire

Le dressage en paire ce fameux jour, à Azérable…

Nous avions donc 2 n° de dossards, l’un pour la paire, et l’autre en solo.

Nous avons bien participé en solo avec Poye (remplaçant Randy, comme prévu dans l’inscription), et en paire avec Poye et Scotch, comme prévu initialement sur l’engagement (puisque l’on peut inscrire 3 équidés et choisir au dernier moment).

JF et Anne-Sophie ont d’abord présenté Poye le matin, puis la paire l’après midi.

A l’annonce des résultats, ils ont été appelés deux fois, une place en solo, et une autre en paire.

Jusque là, tout allait bien…

Disqualifiés…

Ce n’est que deux jours plus tard, en consultant les résultats sur le site fédéral, que je découvre que mes équipages sont disqualifiés pour participations au dessus du nombre autorisé !!!

Persuadée d’une simple erreur de saisie, je compose le n° de l’organisatrice, et lui expose le problème, qui pour moi n’en n’est pas un, puisque nous avons été réglo, et qu’il n’y a aucun doute à ce sujet. Elle me répond qu’elle ne sait pas trop, c’est Marc Metiver, le président de jury qui s’est occupé de tout cela, et des saisies informatiques, mais qu’il lui a dit que nous avions aussi participé avec Scotch en solo… Ce qu’elle infirme, puisque n’ayant pas vu le dit poney sur l’épreuve de maniabilité combinée, qu’elle jugeait elle-même…

Qu’à cela ne tienne, elle me communique les coordonnées du juge d’attelage, pour que je vois directement avec lui, ce sera plus simple. Ce que je m’empresse de faire dès le lendemain matin…

Injustice, mensonges et tromperie…

Et là, à ma plus grande surprise, Marc me maintient que nous avons aussi participé avec Scotch en solo, qu’il s’en rappelle bien

Je lui explique calmement que c’est impossible, le poney n’ayant pas la condition physique nécessaire, ne pouvait en aucun cas faire deux épreuves dans la journée… et que de plus je l’avais déclaré non-partant en solo, le matin même… que nous n’avions que deux n° de dossards, que nous n’avons été appelé que 2 fois lors des résultats, que nous n’avions eu que deux protocoles de dressage, que je connais le règlement et ce qu’engendre une troisième participation, que nous sommes venus pour prendre des qualifications, etc..

Ce à quoi, il me répond, qu’il sait quand même bien, ce qu’il à vu, et qu’ils étaient trois par cabine de jury, et que tous les 6 ont vus le poney qui Scotch sur le dressage, alors que ce n’est pas vrai… INCROYABLE.

Je crois rêver… HALLUCINANT, simplement hallucinant.

oh !

J’essaie de lui expliquer notre situation, que les compétitions représentent un coût financier non négligeable, que j’ai autre chose à faire dans ma vie, que de tricher ou tenter de tricher ainsi, l’objectif de ce défi, et l’impasse dans laquelle cette disqualification nous plonge aujourd’hui… en plus de l’étiquette peu respectueuse que l’on se voit attribuer par non respect du règlement…

Ce à quoi je l’entends me répondre, que nous savions bien qu’en participant 3 fois, nous serions disqualifiés………….

je suis DÉGOUTÉE, il n’y a pas d’autres mots qui me viennent à l’esprit face à autant d’injustice gratuite.

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J’ai préféré couper court à cette conversation inutile et improductive, avant de m’emporter et prononcer des paroles que je ne pensais pas réellement …

J’étais effondrée…et le suis encore… Cette journée de compétition avait été tellement agréable, pour un retour que je craignais tant..

Et maintenant ?

  • Notre défi est-il anéanti par la bêtise humaine ?
  • Pourquoi tant d’acharnement pour éliminer mon équipage du circuit ?
  • Est-ce moi en personne qui suis visée, par l’intermédiaire de mon élève ?

Que de questions, auxquelles je n’aurais pas de réponses, évidement…

Tant d’efforts, d’investissements en temps, en nourriture, en travail pour en arriver là aujourd’hui…

Tant de we consacrés aux poneys, à l’attelage, à répéter, pour rien ?

Sans parler du coût financier de cette petite plaisanterie dominicale du jury…

Ni du stress occasionné, de la colère, de la frustration, du dégoût…

Ce sentiment d’impuissance face à l’injustice, contre lequel, il n’y a pas de remède…

Aucun moyen de prouver que nous sommes de bonne foi et dans notre droit. INCROYABLE.

Qu’en pensez-vous ?

Alors, voilà, à l’issue de cet incident, le découragement m’a envahit, la colère m’a gagnée, et je n’avais plus les idées assez lucides pour envisager posément l’avenir du défi fou d’attelage-facile.

Depuis j’hésite entre 2 attitudes et ne sais que choisir :

  • Faut-il malgré tout, persévérer (oublier l’injustice) et ne pas se laisser impressionner, au risque que cela se reproduise ultérieurement sur une autre épreuve qualificative (il n’y a déjà pas assez d’épreuves, nous n’avons pas le choix, ni les moyens d’aller en faire d’autres à plus de 200 km) ? Au risque également d’investir à nouveau, dans un we de compétition onéreux, pour rien…
  • Faut-il refuser de cautionner ce qui s’est passé,  la toute puissance des jurys (qui décident à coup de baguette magique), et l’injustice qui en découle, en se retirant ouvertement du circuit et en mettant notre défi de côté ?

Alors, aujourd’hui, j’aimerai bien avoir votre avis, pour m’aider à décider de l’avenir de ce défi.

J’aimerai connaître votre opinion et ce que vous prendriez comme décision, si vous étiez confrontés à une telle situation (aussi grotesque quelle soit).

Tout un équipage complètement anéanti par autant de mauvaise foi et d’injustice

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Concours d’attelage à Azérables

Séance 30 de notre défi fou !

Compte rendu de compétition d’attelage

A Azérables (23) le 6 avril 2014

 

Préparatifs et découverte des lieux

Le choix est fait de partir la veille des épreuves pour ne pas se stresser inutilement le matin du concours, avec la fatigue de la route.

Nous arrivons donc en soirée sur le site, pour y déposer les voitures et les poneys pour la nuit.

La piste de maniabilité est déjà en place, ce qui permet de faire une pré-reconnaissance, ce qui est toujours bénéfique.

La carrière de dressage est belle et visuellement très agréable, avec l’herbe fraîchement tondue. Elle semble grande par rapport à ce que nous pratiquons sauvagement dans notre bout de jachère !!

Nous avions réservé une chambre d’hôte à quelque distance de là, dans le village de Chaillac (36), où nous avons été magnifiquement reçus. Notre hôte (britannique) avait préparé un dîner absolument fabuleux et raffiné, digne des grands restaurants français. Cette petite adresse bien sympathique gagne à être connue pour sa simplicité, son charme, son authenticité, et le rapport qualité/prix imbattable ! Vraiment, je recommande l’endroit !!

 

Randy est en panne !

L’organisation du dimanche matin laisse un peu à désirer et personne ne semble se préoccuper des horaires. Qu’à cela ne tienne, nous préparons Randy pour son passage en solo, et nous voilà partis pour la détente. Comme toujours le démarrage est difficile et en fuite, je reste donc à la tête pour la sécurité, le temps que le poney se pose et se mette en traction dans le bon sens… Sauf que cela ne se produira jamais… Randy est resté en défense permanente, le dos creux et s’est épuisé pour rien. Inévitable coup de stress pour toute l’équipe, que de voir que l’animal ne souhaite (ou ne peut) pas coopérer.

Ce n’est pas très grave, puisque j’avais prévu deux engagements solo avec des poneys de réserve, et que ces derniers sont sur place. De ce fait, cela tombe finalement assez bien que les horaires ne soient pas vraiment respectés, nous ne gênons donc personne, et prenant le temps de changer de poney. C’est Poye qui est désigné pour l’occasion, puisque c’est celui des deux qui a le plus d’entraînement physique.

 

Poye entre en scène !

attelage à un poney déroulant reprise de dressage

Poye sur le carré de dressage, déroulant la reprise

Comme à son habitude, le poney crâne un peu sur le paddock de détente, en faisant le beau et en se pavanant un peu, mais cela ne s’éternise pas ! Lorsqu’il a vu que la plaisanterie durait un peu, il s’est complètement éteint, limite assis dans la voiture ! Sacré Poye Poye !! La reprise de dressage solo a été à l’image d’un poney un peu sur la réserve, agrémentée de quelques figures non inscrites à la liste, comme les arrêts imprévus ! JF a optimisé comme il a pu son parcours pour réaliser malgré tout sa reprise, dans des conditions difficiles, il faut bien l’avouer.

 

attelage à un poney en épreuve de maniabilité combinée

Poye préfère vraiment la maniabilité combinée !

La maniabilité combinée (avec 2 obstacles de marathon) s’enchaînait à la suite du dressage, ce qui évitait de garnir, atteler et échauffer deux fois les animaux dans la journée. Un parcours assez technique et peu pédagogique de mon point de vue pour un concours de début de saison… Et le tout sur un terrain en pente qui ne facilite rien. Poye et JF s’élancent sur le parcours, le poney y trouvant tout compte fait un intérêt certain ! Impossible de rentrer dans le temps accordé de 3’30, avec un poney qui manque de fonds et de physique sur terrain pentu. L’équipage sort de piste sans faute, avec un temps de 4’25, dû en partie seulement, à une erreur de tracé dans l’obstacle 2 qui fait perdre de si précieuses secondes.

 

Paire de poneys pour le plaisir

L’après midi est consacrée à la paire composée de Poye et de Scotch. Afin d’économiser l’énergie équine un peu déficiente, l’échauffement se ferra sur la route, terrain bien plus roulant que les prés en pente ! Il commence à faire chaud, et les poneys se mettent rapidement à transpirer. Scotch a toujours tendance à se vautrer un peu sur la bricole et sur le mors, mais cela reste raisonnable aujourd’hui. La reprise de dressage

reprise de dressage avec une paire de poneys shetlands

La paire choisie quelques jours plus tôt, sur le dressage

se déroule plutôt bien, avec de jolies choses parfois, et d’autres moins. L’objectif du jour étant principalement d’une part de découvrir la compétition, et d’autre part de prendre une, voire deux qualifications, je n’en demande pas plus que d’optimiser en fonction de la situation et des changements de poneys de dernier moment ! Ce n’est pas très confortable de devoir s’adapter ainsi aux modifications imprévues.

 

Le parcours de maniabilité combinée se déroule gentiment avec quelques erreurs de trajectoires à nouveau, mais sans faute. Les poneys manquent d’énergie et de répondant dans les côtes et dans les virages serrés qui prennent beaucoup d’impulsion. Le temps réalisé sur la piste est de 4’45. Les secondes d’égarement dans l’obstacle 1 et entre certaines portes coûtent cher !

 

Résultats :

Les classements n’ont pas été fait par catégories fédérales, mais par taille des équidés, ce qui rend la chose un peu aléatoire ! Peu importe, nous n’étions pas venus pour gagner ! Nous verrons bien dans quelques jours sur internet, le classement final et officiel sur le site fédéral !!

paire de poneys attelés sur épreuve de maniabilité combinée

Malgré les efforts des deux poneys, l’équipage ne sera pas dans le temps sur la maniabilité combinée.

Les notes d’appréciation des juges de dressage sont condensées dans un tableau récapitulatif (que l’on nomme ‘protocole’) remis à chaque participant, pour pouvoir comparer par la suite, et juger de l’évolution au fil de la saison sportive.

 

Bilan :

Journée très agréable, avec plein de gens souriants et avenants, une bonne ambiance conviviale et pas de pluie !

Nous allons pouvoir, avec les jours qui rallongent, mettre l’accent sur l’entraînement des poneys pour leur donner plus de fonds et de puissance, en parallèle des séances techniques du défi. Ernest va également être remis en route comme réserve, le temps que l’on analyse et solutionne la cause du comportement anormal de Randy.

Je suis satisfaite de la capacité d’adaptation de JF aux circonstances, et particulièrement heureuse d’avoir eu les compliments du jury concernant la formation technique du meneur ! JF a d’ailleurs obtenu plusieurs 8 pour la notation ‘meneur, emploi des aides’, ce qui n’est pas une attribution courante. Le travail paie, il n’y a pas de mystère et cela nous encourage à poursuivre dans ce sens là.

 

 

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Bien choisir ses poneys

Séance 29 de notre défi fou attelage !

Tests en paire pour choisir les poneys

 

Suite aux différents problèmes que nous avons rencontré récemment avec le comportement des poneys en paire, j’ai fait plusieurs inscriptions (au concours à venir) afin de nous laisser le choix en fonction des diverses combinaisons possibles.

Choix n°1 : Poye et Randy

Après les séances agréables de Randy en solo, nous espérons pouvoir le remettre en paire avec Poye Poye, en vue du concours  d’Azérable, dans la Creuse, qui a lieu dans quelques jours.

 

Au premier abord la paire semble fonctionner, Randy ne se couchant plus sur le timon, contre Poye. Mais en fait, il s’est mis à nouveau en défense en appui vers l’extérieur dans sa bricole, et en tractant en dépit du bon sens, avant le bout du chemin menant à la route…

Nous avons insisté pour voir si une fois détendu physiquement ce serait mieux, mais en fait non.

J’ai même fini par prendre les guides, pour tenter quelques actions et exercices, tout en essayant de ne pas dégrader Poye, qui lui voulait bien travailler, sans poser de problème.

 

poney en solo, incurvé sur un cercle à gauche

Randy et JF concourrons en épreuve solo.

N’obtenant que peu d’amélioration, nous sommes rentrés et la décision était prise que cette paire là ne participerait pas au concours, car bien trop compliquée à gérer pour JF, et surtout complètement inintéressante au vu de la réaction du poney aujourd’hui. Mieux vaut le garder en solo le temps qu’il faudra pour qu’il soit de nouveau agréable.

Il s’énerve beaucoup moins en solo, et est plus facile à gérer ainsi.

Le couple participera donc au prochain concours en solo, c’est plus raisonnable et adapté, que de le laisser en paire. Je suis bien contente d’avoir pris des options (payantes certes, mais pratiques) sur les inscriptions du concours !

 

Choix n°2 : Scotch et Poye

Nous n’avons pas remis le poney Scotch en paire depuis une sortie en extérieur ou il était appuyé sur la bricole en déséquilibre, et perturbait alors l’élève qui débutait la conduite en paire ; Scotch à depuis principalement travaillé en solo attelé, et aussi un peu monté pour lui changer les idées.

paire de poneys shetland attelés ensemble

Poye et Scotch une paire qui se connait déjà bien !

Je ne m’attends à rien de bon, et suis agréablement surprise de voir qu’au final, cela se passe plutôt bien. Les poneys vont ensemble sans se poser de question, sans faire les idiots, sans défenses, et c’est confortable pour JF qui peut à nouveau prendre plaisir à atteler, et se concentrer sur la technique et sur sa progression, plus que sur le travail d’éducation d’un poney !

 

J’avais mis les quilles dans la voiture, au cas où, pour faire un essai avant le concours ! J’installe vite fait une maniabilité d’une dizaine de porte, pour que JF s’exerce avec cette paire là, qui réagit différemment de celle qu’il mène depuis un moment ; Scotch est bien moins vif que Randy mais par contre il pousse fort le timon lorsqu’il faut tourner et c’est parfois un peu déstabilisant au début ! Après trois tentatives, pour se caler, l’équipage franchi toutes les portes sans encombre, en alternant les allures du trot et du galop.

 

C’est décidé ! Poye et Scotch iront en paire au concours de dimanche prochain !

À la plus grande joie de JF, et donc de la mienne également, car cela aurait été particulièrement frustrant d’avoir travaillé et préparer ainsi une épreuve en paire, et de se retrouver à mener en solo uniquement !

 

Rendez vous maintenant pour le compte rendu et les images de cette première échéance sportive de notre défi fou !

 

 

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Merci à vous, lecteurs d’attelage-facile

Régulièrement vous appréciez (ou non !) le contenu que vous trouvez sur ce blog. Je fais de mon mieux pour le rendre accessible au plus grand nombre, et aux débutants qui souhaiteraient s’initier à cette merveilleuse activité qu’est l’attelage.

Mais voici comment tout cela à commencé, et pourquoi j’ai aujourd’hui besoin de votre aide !

En 2013, j’ai du faire des choix, suite à des problèmes de santé récurrents m’éloignant peu à peu de ce que j’aimais faire : enseigner l’attelage, le travail à pied, la complicité que l’on peut faire naître entre l’animal et soi, transmettre mon savoir-faire et mes connaissances, dans le plus grand respect des équidés et des élèves qui me font confiance.

attelage en paire

Pouvoir continuer à enseigner l’attelage et le respect des chevaux/poneys

J’ai alors découvert une formation en ligne, pour créer un blog, l’animer, et y proposer des services et produits complètement nouveaux pour moi… Une activité novatrice dans laquelle je me retrouvais pleinement puisque je pouvais écrire sur ce qui me passionne (pour le plus grand plaisir de tous les lecteurs et/ou élèves que je côtoie de près ou de loin).

C’est ainsi que j’ai pu, plus facilement, accepter et entreprendre cette partielle reconversion professionnelle, avec joie et sérénité.

Dans le cadre de cette formation qui m’a permise de créer ce blog et tout son contenu, j’ai eu l’occasion de participer à un concours vidéo organisé par Olivier Roland !

Olivier nous demandait d’expliquer brièvement ce que sa formation nous avait apportée, tant sur le plan professionnel, que humain, technique, voire financier. Chacun était libre de s’exprimer comme il le souhaitait et le ressentait face la caméra !

J’ai ainsi réalisé ma première intervention (non préparée) devant la webcam, pour participer à ce challenge sortant de l’ordinaire ! La qualité de la vidéo n’est pas terrible je vous l’accorde, mais je souhaitais avant tout exprimer le bonheur que j’ai eu de créer ce blog et celui de Cheval-facile, et de continuer de les faire vivre tout en lançant une nouvelle forme d’enseignement (le coaching à distance) dont les premiers élèves sont pleinement satisfaits.

Aujourd’hui j’ai reçu un mail pour m’informer que cette vidéo de témoignage faisait partie des 8 vidéos finalistes du concours, et je n’en suis encore pas revenue !!

Les lots mis en jeu par Olivier, pour les 3 premiers,  sont principalement des formations et coaching professionnels ainsi que du matériel technique, et j’avoue très honnêtement que j’aimerais beaucoup y avoir accès, pour pouvoir vous donner encore plus sur mes blogs par la suite, et en tant que professionnelle également, par le biais de mes prestations ou des futurs produits à venir !

Pour cela vous l’avez compris, j’ai besoin de vos votes ;

Ce n’est pas une obligation, juste un service, si vous estimez que je mérite un coup de pouce de votre part.

Cliquez simplement ici pour voter, en indiquant les 4 vidéos de votre choix, pour que votre vote soit validé.

Bien amicalement,

Je compte sur votre aide, tout simplement

Gaëlle Dobignard des blogs attelage-facile et cheval-facile

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Évaluation du galop 4 de meneur

Séance 28 de notre défi fou

Évaluation 

du galop 4 d’attelage

 

  • La partie pratique attelée comporte un test de dressage sur une reprise connue de l’élève, puis un test de conduite sur une maniabilité.
  • La pratique à pied et autour du cheval, ne sera pas évaluée, JF soignant quotidiennement les animaux, et travaillant au sol avec sa jument, le niveau est déjà reconnu par ailleurs.
  • La partie théorique comporte un questionnaire à remplir pour vérifier les connaissances acquises.

Reprise de dressage

Nous démarrons la journée en attelant Poye en solo pour les évaluations pratiques de l’examen du galop 4 de meneur.

poney attelé incurvé à gauche sur un cercle, en dressage

Belle incurvation à gauche sur le cercle de 20m pour Poye Poye.

Après une détente un peu légère sur le plan de l’autorité et de la rigueur, le poney commence à jouer avec son meneur !! C’est Poye tout craché ça, et c’est aussi ce qui fait tout son charme !

Dans l’ensemble les figures de la reprise sont correctement dessinées, et les points précis (incurvation, coins, rectitude, etc.) sont respectés.

JF a été confronté au tempérament joueur de Poye au moment de la préparation de l’allongement au trot : effectivement le poney à simplement décidé de s’arrêter net au lieu d’avancer ! Et ceci plusieurs fois de suite, agaçant inévitablement le meneur, un peu désemparé par une telle réaction !

Une fois l’autorité à nouveau transférée à JF, la fin de la séance c’est mieux déroulée ! Sacré Poye, je l’adore, car on ne s’ennuie jamais avec lui !!

 

équipage attelé à un poney, doublant face au jury

Rectitude du poney et de l’attelage dans le doubler face au jury

Pour ne pas laisser mon élève sur cette reprise un peu chaotique, nous attelons Randy pour faire à nouveau la reprise de dressage. De plus c’est intéressant de pratiquer avec plusieurs équidés, afin de ressentir des choses différentes, et de définir avec qui le courant passe le mieux en vue des prochaines échéances sportives.

 

Randy déroule une reprise à peu près fluide, avec moins de défenses qu’à son habitude. Il est par moment, vraiment plus zen et posé en solo qu’en paire, mais ce n’est jamais régulier non plus.

Il va même faire l’effort aujourd’hui, de tenter quelque chose dans l’allongement au trot, au lieu de partir au galop comme il le faisait jusque maintenant. C’est une belle progression.

 

La maniabilité entre les quilles

L’après midi, nous partons cette fois avec Scotch pour faire un peu de conduite entre les quilles, et voir ce que cela donne en situation ! Nous n’avons guère eu le temps de s’y entraîner, mais je sais par avance que cela ne pose pas vraiment de soucis à mon élève. J’ai préféré mettre jusqu’ici, l’accent sur des techniques et des exercices qui lui posaient davantage de problème.

 

Pendant que JF détend Scotch dans la jachère, j’installe un premier parcours de cônes, avec une porte de départ et d’arrivée à franchir obligatoirement. J’espace volontairement les repères à la distance minimum que l’on trouve en épreuve d’attelage. Cela me permet de faire ainsi une double évaluation en me rendant compte de ce que cela donne en situation réelle !

J’aime ces activités à double objectif, qui permettent d’optimiser le temps !

 

poney attelé au galop entre les quilles

Tout l’équipage s’amuse sur cet exercice !!

Le poney est ravi de faire de la maniabilité et galope allégrement entre les portes. Une fois qu’il a pris ses marques avec la voiture et le poney, JF n’a aucun problème à franchir toutes les portes (ou presque) sans encombre, et en galopant souvent.

 

J’installe alors un second parcours, plus technique avec des abords décalés pour voir comment il va s’en sortir.

C’est assez bluffant de voir de quelle manière il conduit Scotch et la deux roues à l’intérieur des quilles sans les renverser, et en s’amusant beaucoup !

 

La partie théorique des examens

Nous abordons en soirée la partie la moins rigolote de cette journée d’examen qui est la culture générale (sur le cheval, les soins, l’attelage, l’histoire, etc) par le biais de ce que l’on nomme la théorie…

Ceux qui me connaissent savent que je ne fais jamais l’impasse là dessus lors d’une session d’examen. Il y a des choses à connaître, même si au premier abord, elles ne servent pas au quotidien. Je suis aussi tout à fait d’accord sur le fait que dans les référentiels des galops il a y a certains points qui sont absolument inutiles pour la pratique de l’attelage de loisir, et qui doivent forcement rebuter pas mal de monde.

 

La théorie n’est pas le point fort de mon élève, et la note attendra à peine plus que la moyenne… Mais la pratique était de très bonne qualité (15/20 en dressage et 17/20 en  maniabilité) et rattrape le manque de connaissances théoriques, pas nécessairement utiles au quotidien.

 

Voilà donc un galop 4 dignement acquis par la pratique pour JF ! Bravo à lui pour les prestations de qualité qu’il a su donner en attelage.

C’est très appréciable de voir cela au bout de si peu de séances en ‘carrière’ et c’est tout simplement prometteur pour la suite de notre défi !

 

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Petit trotting

Séance 27 de notre défi fou

Scotch en trotting

 

Il fait beau et Scotch à besoin de sortir, car nous n’avons pas eu le temps de l’atteler le we dernier, avec les ennuis rencontrés sur la paire.

 

Pour l’occasion nous allons faire un petit décrassage musculaire et pulmonaire, en pratiquant un mini trotting, adapté à l’attelage et au gabarit de l’animal.

 

Après la période habituelle d’échauffement de 15/20 minutes au pas, puis un temps de petit trot d’une bonne dizaine de minutes, le poney est physiquement apte et prêt pour entamer son mini entraînement de type endurance.

 

poney au soleil

profiter du soleil !

Le changement d’alimentation porte bien ses fruits car Scotch est en avant sans le solliciter en permanence. Il semble même content d’aller ainsi se dégourdir les jambes ! Cela tombe bien, car c’est plus agréable lorsque tout l’équipage est partant !!

 

Il y a, pas très loin de chez nous une toute petite boucle autour du parc d’un château qui fait environ 1,5 km, et qui nous permet de tourner sans nous éloigner de trop des écuries. Les autres pistes ou routes nous éloignent vite d’une dizaine de kilomètres et je pense que c’est un peu trop pour une première fois.

 

J’apprends à JF à faire attention à son poney, et à alterner des séquences de pas actif qui aident à développer le cardiaque et des séquences de trot de travail qui améliorent la tonicité musculaire.

 

Après deux ou trois tours j’aime demander à l’animal de galoper sur le chemin enherbé, et cela pour plusieurs raisons :

  • Lui faire plaisir tout d’abord
  • Lui permettre d’étirer et déployer son corps différemment
  • Vérifier que le mental et le physique sont toujours partants !

JF demande le galop à Scotch qui s’élance avec joie, nous entraînant avec lui. C’est parfait, il est en forme et joyeux, c’est une bonne chose. Encore une boucle et nous rentrerons !

Pour qu’une séance d’entraînement soit positive et constructive il faut l’interrompre avant les premiers signes de fatigue. Il n’y a aucun intérêt (ni physique ni moral) à pousser le poney au delà de ses limites, si ce n’est de le dégoutter définitivement du travail qu’on lui propose !

 

tête de poney ayant transpiré avec son poil d'hiver

poney transpiré avec son gros poil, mais toujours vif et alerte

Garder à l’esprit qu’il faut ramener à l’écurie un poney détendu, mais relativement ‘frais’ et surtout non épuisé !

Le retour se fera soit au pas tonique soit au tout petit trot pour faire une récupération active sur le dernier kilomètre, en fonction de l’allure convenant le mieux à chaque équidé.

 

A l’arrivée, une fois dételé et déshabillé de son harnais, le poney est douché et couvert de sa polaire pour la nuit. C’est un peu l’inconvénient de ne pas les avoir tondu cet hiver… Le poil est dru et touffu, et la transpiration y colle.

 

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Redresser un poney tordu en attelage

 

Séance 26 de notre défi fou attelage

Randy en solo avec la 2 roues

 

Après la sortie d’hier tout le monde est un peu courbaturé, voir contracturé, et une petite virée au soleil sera bénéfique pour tous ces muscles un peu raidis !

 

poney attelé vue de dessus et derrière

Un joli poney redressé et qui se tient tout droit !!

Comme convenu, nous préparons Randy pour atteler en solo, et tenter de corriger le déséquilibre sur l’épaule droite, que nous avions constaté lors de la séance précédente.

 

J’en profite aussi pour tester une autre bride avec un mors à double brisure, qui devrait être moins désagréable pour le poney. Les 3 autres sont vraiment plus décontractés avec cette embouchure, donc j’ai espoir que Randy y trouve aussi un peu de mieux être, et se défende moins que sur son mors d’attelage habituel…

Pour le savoir, il faut essayer, comme pour tout !

 

Remédier au déséquilibre du poney

Cela est moins marqué qu’en paire, mais Randy se positionne à nouveau la tête à gauche, et appuyé sur l’épaule droite, tirant la voiture de travers.

 

Il faut lui remettre au minimum la tête dans l’axe, voire le bout du nez légèrement sur la droite, en gardant un contact franc sur les 2 guides, tout en poussant au fouet l’épaule droite pour l’inciter à se redresser, ou mieux à se décaler vers la gauche. C’est là que tout le travail que nous faisons au sol, prend un vrai sens, et rend les choses un peu plus faciles dans leur compréhension, tant pour le meneur que pour son poney.

C’est un travail de longue haleine qui ne va pas se faire en une seule fois, mais peu à peu, à force de patience, rigueur et répétition.

 

poney attelé à une voiture 2 roues

Randy cesse peu à peu de mettre sa tête à gauche et de tomber à droite.

Le travail du groom

Rien de plus utile et efficace que l’aide précieuse du groom pour ce genre de séance !

A  pied, je me situe sur le côté droit de Randy, et je suis prête à activer le bout de mon stick sur son antérieur pour l’aider à intégrer qu’il doit se redresser et décaler son membre, lorsqu’on le lui demande. Je suis à l’écoute des consignes vocales du meneur, et interviens ainsi pile au bon moment, en observant le mouvement du pas de l’animal, et en agissant en conséquence pour plus d’efficacité.

L’observation comme toujours est l’aide la plus précieuse dont nous disposons, et il ne faut pas hésiter à s’en servir !

 

 

Le travail du meneur

Cela demande beaucoup de rigueur et de  patience pour venir à bout d’un tel défaut qui s’est déjà bien ancré, mais rien n’est jamais irréalisable, le temps que nous ne sommes pas pressés. Et rien ne sert d’être pressé, puisque le plus important est d’avoir un animal qui se tient bien et se mobilise correctement.

Toute la sortie va être dédiée à améliorer le fonctionnement de Randy :

  • Rechercher la rectitude au pas et au trot
  • Rechercher l’incurvation juste de chaque côté
  • Rechercher la tension de la ligne du dos au pas et au trot
  • Rechercher la décontraction de la nuque et de la mâchoire

 

Peu à peu, au fil de notre promenade, le poney se délie, commence à fonctionner normalement et dans le bon sens, en se mobilisant comme il le faut.

Cela fait vraiment plaisir à voir !

 

attelage à un poney en promenade

Les plaisirs d’une sortie matinale, avec un poney décontracté

Il ne supporte toujours pas trop l’immobilité et préfère avancer, mais en dehors de ça, c’est vraiment une séance appréciable, à renouveler pour confirmer !

Nous rentrons avec le sourire Smile et Randy qui est presque décontracté entre les brancards !

 

 

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Problème de poney en attelage…

Séance 25 de notre défi fou

Dressage avec la paire de pies

 

poneys attelés

Poye en action et au boulot… profitez-en, c’est pas tout le temps !!

Une détente difficile dès le départ, avec Randy qui s’écarte du timon et s’appuie sur sa bricole vers l’extérieur, tout en tirant n’importe comment en avant, ne laisse pas présager d’une séance sereine et de tout repos !

La météo est menaçante, et nous prenons une averse de grêle sur le dos très rapidement… Il y a des jours comme ça, où il est peut être préférable de rester chez soi !!

 

Un vrai travail d’éducation pour le meneur… et le groom !

Le travail du meneur va consister à se servir du fouet pour ranger le poney à sa place, tout en l’empêchant de se jeter en avant à chaque sollicitation. C’est contraignant et fastidieux, mais il n’y a guère d’autres solutions que de le replacer à chaque fois qu’il ne s’écarte.

 

Peu à peu Randy se resserre près de Poye et l’on peut envisager d’aller sur notre petite jachère plane pour y dérouler à nouveau cette fameuse reprise de dressage, et tenter d’améliorer les dessins des cercles, tout en gardant l’incurvation des poneys sur la figure en question !

 

poneys attelés s'appuyant sur le timon

Pas facile de conduire un attelage en paire dans de telles conditions : la pyramide de poneys sur le timon.

Dès le début de la reprise, Randy opte pour une autre défense qui est de s’appuyer sur le timon latéralement. Au fil de la séance non seulement il ne se redresse pas, mais Poye trouve que c’est bien aussi s’il fait pareil de son côté, et cela devient vite ingérable !

 

De nombreuses tentatives de travail de groom à pied à côté des poneys pour les séparer, les redresser, les encourager à se tenir, ne viennent malheureusement pas à bout du problème…

 

Meneur souriant et saluant, à l'arrêt avec paire de poneys pies

Garder le sourire et le moral en toute circonstance ; s’énerver ne résout rien…

Chercher et essayer diverses options

paire de poneys inversés

Après inversion, Randy s’écarte du timon, en appui sur son harnais cette fois ci.

Décision est prise de dételer, et d’inverser les poneys de place, voir si l’effet de surprise sera bénéfique.

Effectivement le changement de côté améliore provisoirement le problème de la pyramide contre le timon, mais Randy se met de nouveau en travers dans sa bricole, cette fois vers la droite…

 

JF aura laborieusement pu dérouler plusieurs fois la reprise, avec une paire d’animaux peu consentants et coopérants. Les figures et points de repères sont correctement mémorisés, nous pourrons présenter la pratique la semaine prochaine pour l’examen du niveau 4 des galops de meneur.

Il faut savoir voir le côté positif de la séance !

 

Avez-vous déjà rencontré de tels problèmes en attelage en paire ?

Comment les avez-vous résolus ?

 

 

 

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Le rôle et l’importance des grooms en attelage

Grooms, équipiers,

sans eux, pas d’attelage possible !

 

attelage à 4 poneys

Ma toute première séance de travail à 4, avec mes poneys !!

Il y a quelques temps, alors que je débutais l’attelage à 4 poneys, j’étais souvent confronté au problème de trouver des équipiers ou grooms pour venir atteler avec moi. Bien souvent je menais et préparais les 4 animaux avec une seule autre personne, faute de mieux.

 

En règle générale c’était pour travailler dans la carrière d’attelage, soit de la technique pure de menage et de conduite d’un tel équipage, soit sur les figures de dressage, soit sur les trajectoires entre des quilles mobiles.

N’ayant pas en voiture le nombre d’équipiers requis (2), je ne prenais jamais de risque ces jours là, à lancer les poneys à vive allure ou à tourner très court. En attelage un accident est trop vite arrivé lorsque l’on manque de vigilance à tout niveau.

 

Quelle est l’utilité des grooms d’attelage ?

– Tout d’abord les équipiers servent à équilibrer la voiture dans les pentes, les dévers, les virages, etc. Ils empêchent littéralement celle-ci de se lever du sol, voire de se retourner lors de mouvements rapides sur des trajectoires serrées.

groom à la tête des poneys d'un attelage à 4

grooms à la tête des poneys attelés pour assurer la sécurité lors de l’arrêt.

– Le groom est également utile lorsqu’il faut se porter à la tête des équidés pour résoudre un problème ou simplement maintenir un arrêt prolongé, tout en s’assurant du calme des chevaux.

– L’équipier peut aussi être amené à intervenir pour travailler une attitude d’un cheval en particulier, en marchant à pied à côté. Il agit alors en synchronisation avec les aides du meneur, afin d’aider l’animal à comprendre plus vite une demande bien précise.

– Dans certaines disciplines équestres (TREC, endurance, épreuves d’adresse) le groom a même un rôle spécifique qui lui est propre, et qui lui donne encore plus d’importance dans ce travail d’équipe qu’est l’attelage.

 

Ne jamais déroger à la règle en extérieur

Lorsque l’on s’en va dehors entraîner les équidés sur le fonds ou simplement se promener, il ne faut jamais partir en nombre insuffisant, par rapport au nombre d’animaux attelés à la voiture.

 

Un de ces jours où nous n’étions que 2 dans l’attelage, j’ai voulu aller faire un petit tour en extérieur après la séance en carrière qui s’était bien déroulée. Nous sommes alors parties avec les 4 poneys par le chemin, pour revenir par la petite route en cul de sac du village.

attelage de 4 poneys

L’attelage à 4 chevaux nécessite la présence de 2 grooms ou équipiers.

C’était une des premières fois que l’on attelait la ponette avec les 3 autres. Ce n’était pas une foudre de guerre, elle se contentait de suivre le mouvement sans réellement tracter, mais elle avait le mérite de faire le 4ème en attendant de trouver mieux.

Nous étions au petit trot dans le chemin en herbe, tout allait bien, les poneys étaient aux ordres. A la vue d’un piéton avec un chien sur la piste, je passe au pas pour croiser la personne. C’est à ce moment là que la ponette à semblé se réveiller en se demandant où elle était et ce qu’elle faisait là ! Elle s’est jetée en l’air, dans les traits avec une telle force, que les ardillons des boucleteaux de traits ont pliés. Outre le fait qu’elle avait passé des membres là où il ne fallait pas, et qu’elle était coincée par dessus l’avant du timon et dans l’un des palonniers de volée, les traits pendaient au sol

Et nous n’étions que 2 pour solutionner tout cela rapidement et dans le calme !

 

Intervenir en cas de problème

groom à la tête d'un attelage de 4 chevaux

groom assurant la tranquillité de l’arrêt d’un attelage à 4 chevaux

L’équipier doit être en permanence prêt à se porter à la tête pour maintenir l’équipage dans le calme, le temps de trouver une solution à l’incident posé. Chaque groom doit attendre ensuite les consignes du meneur, pour savoir qui fait quoi, et comment.

Ce jour là, j’ai compris à mes dépends, pourquoi il fallait être 3 dans un attelage à 4 chevaux…

Heureusement pour nous, que la personne qui se promenait était l’une de mes élèves, et qu’elle a pu se positionner à la tête des poneys, en écoutant mes conseils, pendant que nous démêlions la ponette du matériel, et réparions la casse  pour pouvoir rentrer aux écuries…

Sans une troisième personne, nous aurions été bien en peine, au risque de mettre humains et animaux plus en danger.

 

Tout est bien qui fini bien, puisque nous avons solutionné rapidement l’incident grâce au promeneur.

 

Depuis je ne pars plus jamais sans mes deux équipiers lorsque j’attelle à 4 poneys. Cela m’a servi de leçon, et j’ai eu de la chance qu’il y ait pas eu de conséquences cette fois là.

 

 

Cet article est ma contribution au festival « La Cavalcade des Blogs« , organisée ce mois-ci par Natalia, du blog La gazette d’un petit poney, et dont le thème lancé est « Plus de peur que de mal« .

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Carrière de dressage : les repères

Séance 24 de notre défi fou

Se repérer sur une carrière de dressage

 

Un bout de terrain plat pour organiser une carrière !

Nous profitons d’un terrain en jachère, avec très peu de végétation dessus, et presque plan, pour y installer une carrière de dressage provisoire !

poney attelé en solo

travail en solo pour Scotch sur la reprise de dressage.

Je dispose des repères visuels symbolisant les lettres sur un rectangle de 40 x 80m, afin de dérouler la reprise avec les poneys, et d’apprendre à se situer dans ce nouvel espace.

Jf n’est jamais entré sur une ‘vraie’ carrière, cela est donc nécessaire de le familiariser avec cette aire d’évolution un peu particulière.

De plus il faut qu’il répète un peu le déroulement de l’ensemble des figures, pour préparer à la fois la pratique du galop 4 de meneur, et la première compétition, qui approchent à grands pas !

 

Débuter facilement avec 1 poney

Nous débutons simplement avec un seul poney en solo, et c’est donc Scotch qui s’y colle (!!) pour cet exercice. Il n’est pas très compliqué à mener (outre le fait qu’il faudrait vraiment le rééquilibrer un peu plus) et connaît bien son travail, sans pour autant anticiper toutes les figures à la manière de Poye Poye !!

Dans un premier temps, le but est déjà de dessiner l’intégralité de la reprise sans se tromper, avec des figures qui peuvent être un peu approximatives la première fois.

L’étape suivante est d’améliorer la précision des figures dans leur commencement et dans leur fin : c’est à dire, quitter la lettre (ou repère) au bon moment, ni trop tôt ni trop tard ; et la rejoindre de la même manière. Tout cela s’anticipe et se prépare pour faciliter la réalisation.

 

Les coins sont difficiles à dessiner, car non délimités dans l’espace, et souvent l’équipage se retrouve en dehors de la ‘carrière’ ! Mais je sais que cela ne se produira pas sur un terrain entouré de lices ou de ruban.

Le poney est de bonne composition et se plie de bon cœur à l’exercice. L’élève peut ainsi vraiment se concentrer sur les trajectoires et figures à réaliser.

 

L’allongement reste l’exercice le plus compliqué à effectuer et à ressentir pour JF.

 

Dressage en paire de poney

Ensuite nous allons dérouler la reprise, avec cette fois, la paire Poye / Randy, pour voir les différences, et tout ce qui peut se compliquer en ayant deux poneys à gérer plutôt qu’un seul.

deux poneys attelés en paire, trottant ensemble

moment d’harmonie dans la paire de poneys, lors de l’allongement au trot.

La précision commence à être là, et les figures démarrent de plus en plus au bon endroit. Randy est peu coopératif, en s’écartant exagérément du timon, et en partant en fuite à chaque sollicitation ou encouragement de la part du meneur. Ce n’est vraiment pas facile de travailler ainsi !

 

Les diagonales sont laborieuses à dessiner, tant au pas que celle comprenant l’allongement. Les poneys sont un peu électriques et ne marchent pas vraiment ; au contraire, ils sont prêts en permanence à trottiner, ce qui ne fait absolument pas partie des figures imposées ! Lors de l’allongement, Poye est toujours présent et bien à l’écoute, alors que Randy se jette en avant au galop presque systématiquement, au lieu d’essayer de se caler sur son compagnon d’attelage. Peu à peu Randy donne de moins en moins d’incurvation en restant en permanence plié à droite, et chaque nouveau passage est pire que le précédent.

 

Bilan de séance

Poye fait correctement son travail, et ce n’est pas non plus facile pour lui, à côté de Randy en régulière opposition avec le meneur et ses consignes. A plus long terme nous risquons de dégrader vraiment le comportement de Poye également, en laissant Randy en défense à côté de lui. Du travail en solo se profile à l’horizon, ce qui sera bénéfique pour tous !

 

Je persiste à croire que Randy n’est pas adapté pour mon élève, mais ce dernier apprécie particulièrement ce poney, et lui a passé au final, beaucoup d’erreurs de rigueur, que l’on paie peut-être maintenant aussi. Mais pas sûr non plus que son attitude ne vienne que de cela. À définir ultérieurement en fonction de l’évolution des prochaines séances…

De toutes façon, il fallait essayer pour savoir.

 

Quoi qu’il en soit, la paire de pies est assez délicate à mener et à présenter devant un jury, que se soit pour l’examen du galop 4 ou pour aller en compétition.

 

poney contre incurvé

Randy est en contre incurvation totale dans ce tournant à gauche


Et vous, comment faites-vous pour préparer vos reprises de concours ??

Disposez-vous d’une carrière de dressage et de repères/lettres pour vous entraîner facilement ?

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