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Ce podcast vous dévoile les préparatifs et la mise en place pour ce record d’attelage.

Vous pouvez également consulter sur cheval-facile, l’article explicatif du défi de Louis Basty,

et sur attelage.org, l’article concernant le rébus formé par l’attelage, ainsi que d’autres images de l’évènement.

Voici les images illustrant l’enregistrement

préparatifs et mise à la voiture des 4 premiers chevaux.

Transcription texte partielle de l’enregistrement :

25m de guides et 14 chevaux pour un nouveau record !

Vendredi 17 janvier 2014 à Avignon, dans le cadre du salon Cheval Passion, la tension monte dans les boxes des haras nationaux. Il est 9h30 les 14 chevaux sont garnis de leur harnais et attendent patiemment la suite des événements. Louis Basty donne les dernières consignes

à son équipe, élèves et enseignants de l’école d’attelage du haras national d’Uzès.

Louis, prépare sur la voiture les grandes guides des 8ème

Louis Basty : L’objectif, c’est là bas. On a peu de temps, on va avoir un peu d’attente avant d’entrer parce  que j’ai prévu qu’on y soit un peu en avance, pour éviter qu’on nous attende. Mais ce qu’il ne faut pas, c’est qu’on rate notre tour, ce serait

dommage !

On rentre par le milieu, on demande à fermer le rideau pour avoir l’image au dessus de ce qu’on fait… {…} On accompagne, on cherche à regrouper l’équipe au milieu. De façon à ce que je puisse faire un tour, seul… mais c’est prétentieux, seul, avec les chevaux.

Le regard du maître sur l’équipage se mettant en place.

Guides des 8èmes coulissant sous les bras de Louis.

Le bouclage précis des 8 paires de guides (pour commencer)

virage sans visibilité pour l’attelage !

Les 4 camargais prennent leur place en tête.

Le rébus est en marche, Louis Basty aux guides des 14 chevaux.

Dans ces cas là, les consignes elles sont : Ecartez, rassemblez vous, arrêtez vous. Je fais des consignes simples, claires, sur lesquelles chacun peut savoir où il va. Je vais piste main droite… Je change pas de main, parce que je ne sais pas faire. Et quand on sort, mon souhait c’est de pouvoir sortir et traverser les halls, et de venir dételer, là derrière. Et donc l’objectif c’est (si on peut) à partir du moment, je pense faire deux tours seulement dans la piste ; je pense qu’il faut pas être plus prétentieux que ça.

Et puis on va sortir gentiment, et puis quand je vais me préparer à sortir, il y en a qui partent devant. Ceux qui ont l’habitude d’être devant les chevaux, allez devant les chevaux ; Parce que ce qu’il se passe, c’est que quand je vais être quelque part, je ne verrais même pas forcément où vont les chevaux {…} Et en un mot, merci à tous de votre collaboration, c’est génial.

Nous assistons alors ensuite à un ballet de chevaux, et d’équipiers qui vont et viennent pour placer chaque animal, ajuster chaque matériel, boucler les guides, etc… Louis Basty meneur international, lisse les grandes guides qu’il positionne à l’arrière de la voiture, prêtes pour aller rejoindre au moment voulu, les deux chevaux de volée (appelés également les 8èmes). Pendant ce temps les 4 premiers chevaux sont attelés, et patientent gentiment sous le soleil qui se jour là à décidé de pointer son nez, comme pour saluer la prouesse qui va bientôt se dérouler…

Les aides rajoutent maintenant les 6^ème à l’attelage, et font passer les guides vers Louis, qui boucle chacune méticuleusement. En même temps les guides des 8^ème coulissent entre ses bras en direction des chevaux de volée. L’attelage de 8 chevaux comtois, breton et cobs normands se met peu à peu en place, à l’abri des regards. Chaque équipier reste près du cheval dont il a la charge, prêt à intervenir à tout moment pour gérer la sécurité ; effectivement l’attelage va dans un premier temps évoluer entre les bâtiments et le public pour se rendre jusqu’au hall de présentation et de spectacle ! Le meneur n’est pas toujours à même dans de telles circonstances de voir où marchent les 8^èmes et l’aide des équipiers est alors indispensable. {…} « dès que les camargues sont sortis, c’est à vous ! » entend-on soudainement… Tous les visages de l’équipe reprennent sérieux et chacun se positionne avec son cheval dans le couloir d’entrée, derrière le rideau qui va bientôt s’ouvrir.

Louis entre en piste aux guides des 8 chevaux de trait, suivis par les 6 autres (une paire de comtois et un team de camargais) qui vont être rajoutés à l’attelage pour cette prestation à sensation. Pendant que les aides positionnent les animaux par paire devant l’attelage déjà composé, Louis explique au public au fur et à mesure la mise en place avec ordre et méthodologie. Les dernières guides (celles des 14^èmes) qui font 25 m de long arrivent rapidement jusqu’au meneur qui peut finir le bouclage de l’ensemble, et donner ses dernières instructions…

Puis vient alors l’ordre vocal tant attendu : « chevaux, marcher » et les 14 se mettent en route sur la piste du grand hall. L’équipe et les quelques sympathisants (ayant réussis à se glisser sur scène) se regroupent au milieu et libèrent la piste pour l’attelage qui évolue maintenant seul, à main droite, comme convenu. Louis Basty dévoile alors la clef du rébus formé par l’attelage, annoncé lors de son entrée en scène. Deux tours de piste, et il faut déjà faire ressortir l’attelage pour rejoindre les boxes ! Quelques centaines de mètres à slalomer entre bâtiments et carrières. Chaque équipier reprend position près de son cheval attitré pour la sécurité et la direction de l’ensemble. Les chevaux sont dételés derrière le hall exposant et tout c’est bien passé ! Comme aime à le dire Louis « ça, c’est fait ! ».

A la question ‘que ressent-on en menant autant de chevaux ?’, Louis me répond :  « C’est à la fois une sensation extraordinaire, et en même temps, l’impression que l’on est que très peu de chose ».

C’est une belle leçon d’humilité par Louis Basty qui vient de mener ensemble 14 chevaux sur la piste de Cheval Passion en Avignon.