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Bonne lecture à vous tous !

Ernest lors de son premier concours complet d'attelage. (ici sur le marathon)

Ernest lors de son premier concours complet d’attelage. (ici sur le marathon)

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à la recherche de l’incurvation en attelage

Séance n°10 de notre Défi fou !

avec Poye poye, en attelage

 

Poye se repose au soleil !

Poye se repose au soleil !

Il fait très beau (mais frais) ce matin, et nous décidons de profiter du soleil, aussitôt déjeuner, pour atteler et faire une séance de travail. C’était, bien sûr, sans compter sur la météo changeante ! Tant pis, nous serons mouillés tous les trois, et il n’y aura pas de photos de la séance, car l’appareil, il n’aime pas ça du tout, la pluie !

 

Aujourd’hui, nous allons changer d’endroit et se promener un peu (de toute façon, pas le choix, c’est soit ‘route’, soit ‘route’, voire éventuellement ‘route’), en direction du village. Peu d’automobilistes, ça tombe bien, car ils roulent presque tous à une vitesse bien supérieure à ce qui devrait être, qui plus est en croisant des animaux. Bref, je ne vais pas m’éterniser ici, sur ce réel problème, je le mentionne juste comme ça en passant !

Notre poney Poye est en forme, mais pas indiscipliné. Il trotte de bon cœur, en répondant à JF.

 Big Smile

Au village il y a un espace autour de l’église qui permet de travailler la direction (entre les arbres) et aussi une zone plate de quelques mètres carrés qui, avec un shetland, est utilisable pour travailler en cercle, à condition de ne pas tourner trop longtemps, car l’espace est tout de même bien réduit !

Bien pratique d’avoir des nains de jardin (= poneys shetlands) car ça se case partout facilement !! Même pour travailler dans un tout petit coin, comme ici, près de l’église !  🙂

Et du coup, aujourd’hui ce sera l’incurvation le sujet de la séance ! Ça tombe drôlement bien, car c’est un peu ce que l’on avait déjà abordé à pied, aux longues guides dans la séance n°8, avec Randy !

 

Rappel des conditions nécessaires, pour avoir un poney incurvé, c’est à dire, qui se plie légèrement (mais dans le bon sens !) :

  • le bout du nez tend vers l’intérieur de la courbe (on peut voir l’oeil/l’oeillère ou le bout du nez)
  • la totalité du rachis (colonne vertébrale) doit décrire une légère courbe, correspondant au cercle dessiné au sol
  • les épaules se trouvent donc plutôt vers l’extérieur de la courbe (quand elles semblent être vers l’intérieur, c’est que le cheval se couche sur la trajectoire, et qu’il n’est donc plus en équilibre, mais en déséquilibre !)
  • les hanches plutôt vers l’intérieur

 

Plus le cercle choisi sera grand, plus l’exercice sera facile, et par conséquent, abordable par un cheval ou meneur débutant, ou pour échauffer ou encore remettre un animal au travail.

À l’inverse, plus la courbe est serrée, plus elle est difficile et demande de l’habileté au meneur, ainsi que de la souplesse au poney. Cela implique que l’on évite autant que possible les courbes serrées, les demi-tour, en début de séance, et encore plus lorsque l’animal n’y est pas préparé. Cela demande un réel effort supplémentaire de traction qui pourrait dégoutter le cheval ou poney rapidement.

 

Pour un cheval on parle en général de cercles de 40 m de diamètre, ce qui correspond à la largeur minimum d’une carrière d’attelage ; Avec un poney shetland on peut réduire à 25m, pour conserver les proportions et ne pas s’ennuyer sur des cercles trop grands !

 

À la détente, j’ai constaté que Poye avait plus de facilités à tourner à gauche, c’est donc par ce côté là que nous allons commencer ! JF doit jouer avec ses doigts sur les guides, pour tâtonner et découvrir les bons gestes, qui font qu’un poney devient moelleux dans sa bouche, sans tension excessive. Il doit aussi manier le fouet (arghhhh ce fouet qui nous ennuie tous au départ, et que trop de meneurs abandonnent dans la crapaudine, ou pire, à l’écurie !!), afin de maintenir la cadence de Poye au pas, et de l’aider à s’incurver.

Tout cela occupe bien les mains et le cerveau ! Il faut que tous ces gestes soient d’abord acquis pour obtenir LA bonne réponse, puis qu’ils soient ensuite mémorisés et mécanisés afin de ne plus avoir à y penser. Par la suite, tout ce ferra par automatisme……… mais nous n’en sommes pas encore tout à fait rendu là !!

Oops

Pendant que JF essaie différentes actions et que Poye donne des réponses (pas toujours celles que l’on attend d’ailleurs !), et bien moi je trouve qu’il fait humide, et que mon pantalon de k-way n’est plus tellement étanche ! Heureusement pour moi, Poye est rapidement, assez bien incurvé à gauche, et l’on va pouvoir changer de côté ! JF est plus à l’aise à  main droite, et il obtient d’intéressants mouvements d’épaules vers l’extérieur, qui lui permettront ultérieurement, de dessiner de jolis coins sur un rectangle de dressage. C’est chouette lorsque l’on arrive à obtenir ce résultat là aussi rapidement !

L'incurvation en attelage

Poye au travail aux longues guides, lors d’une séance précédente.

Comme je ne suis pas encore complètement trempée, je lui demande de reprendre le travail à main gauche, pour tenter de faire aussi bien, et de pousser littéralement le poney sur l’extérieur de la surface d ‘évolution. Apparait alors un problème, lié à l’usage du fouet sur le flanc gauche de l’animal. Effectivement, Poye résiste un peu à cette main là, et une leçon de fouet serait nécessaire avant de reprendre l’exercice. Mais ce n’est ni le lieu, ni le moment de jouer à cela, et je préfère grandement reprendre le poney au sol, aux longues guides, pour affiner sa sensibilité, sans le gêner, en plus, par la traction de la voiture, sur un terrain peu pratique tout de même.

Nous allons donc opter pour un compromis en attendant de pouvoir faire mieux : Je me munis du fouet pour les actions mobilisant les épaules, et JF continue de travailler à la manipulations de ses guides, pour conserver le poney dans la meilleure incurvation possible. Suite à quelques beaux efforts du poney, nous décidons de rentrer, car cette fois ci, non seulement nous sommes mouillés (!) mais en plus il fait froid…

Baffle

Je profite du retour à la maison, pour tester la réaction de mon élève, lorsque le poney prend un peu de vitesse. Au pas et au trot, pas de soucis, le tempo de la cadence donnée commence à rentrer, et JF se laisse de moins en moins endormir par mes farceurs de poneys ! Par contre au galop, ce n’est pas acquis du tout, et le poney le sais bien : il prend très vite de la vitesse, et ne répond plus aux sollicitations de JF sur les guides ; les ordres vocaux deviennent également un peu confus (au plus grand plaisir de Poye qui trouve cela particulièrement distrayant). ahhhhh ! Précipitation lorsque tu nous tiens !!

Nouveau départ au galop, en préparant, sans excitation dans la voix, et en restant vigilant sur le moindre signe de la part du poney indiquant un éventuellement changement, et cette fois-ci, le meneur reste maître de son attelage.

La préparation et l’anticipation sont les règles d’or de la conduite d’un cheval ou poney, et nous l’oublions trop souvent. Les poneys font des erreurs ou se jouent de nous, car ce sont nous qui les leur avons apprises, ou laisser faire !

Un mot me revient à l’esprit pour conclure cette séance : RIGUEUR !!

à bientôt pour de nouvelles aventures !Ha Ha

 

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Contrats d’allures à respecter

Séance N°9 de notre défi fou

Attelage avec Poye Poye

 

Bien gérer la détente

 

Le poney montre dès le départ de la sortie, des signes de vigueur et de joie de vivre qu’il va falloir gérer et canaliser au mieux.

Détente active du poney sur le chemin menant à la route

Détente active du poney sur le chemin menant à la route

Je ne suis pas en voiture, et cela ne me plait pas trop (connaissant mon asticot de poney). JF est accompagné de Margaux, et sortir travailler dehors avec un poney qui n’a qu’une idée en tête, c’est de s’amuser, m’oblige à beaucoup de vigilance pour l’échauffement.

La détente va ainsi, être dynamique, afin de mettre le joyeux luron dans une optique de travail appliqué, plutôt que de débandade non contrôlée.

Le chemin qui monte vers la route est parfait pour commencer à trotter, encadré par le champ de maïs d’une part, et moi de l’autre. Tout de même c’est un peu stressant, et encore une fois, je n’aime pas ça !

Poney en avant, qui trotte de bon coeur !

Poney en avant, qui trotte de bon coeur !

Plusieurs portions de trot (très actif, voir aérien), avec ralentissement au pas à ma hauteur, et le poney semble (toujours se méfier de l’eau qui dort) plus disposé à rester calme et en avant dans le bon sens…

À la route, un bon trotting pour rejoindre notre impasse de travail, puis le temps que j’installe les zones d’exercices, j’impose de poursuivre la détente de Poye en faisant plusieurs aller retour au trot.

 

Une bonne frayeur !

 

C’est à ce moment là, que l’eau qui dormait c’est réveillée ! Poye à pris un galop à vive allure, et JF ne semblait pas maîtriser la situation. Je me suis mise en travers de la route en sachant que c’était assez inutile (le bas côté fait environ 6m de part et d’autre !), mais que si j’arrivais à communiquer avec le poney d’ici à ce qu’il n’arrive sur moi, il aurait ralenti. Poye m’a regardé, à esquissé un semblant de mouvement sur le côté, que j’ai aussitôt paré, puis il est arrivé, droit sur moi, en ralentissant….

Ouf ! J’ai eu peur, mais j’ai eu l’impression d’être la seule à avoir conscience du danger. 🙁

J’ai expliqué à JF qu’il ne fallait JAMAIS (mais alors, JAMAIS) laisser son poney ou cheval changer d’allure sans le corriger IMMÉDIATEMENT. Que la sécurité de l’équipage tout entier en dépendait.

En fait, mon élève n’a pas osé faire mal à Poye en agissant plus fermement sur la bouche, sans penser aux conséquences que cela pouvaient induire ensuite. Une fois ce point éclairci, la détente se termine parfaitement bien, avec un poney très agréable à mener, réceptif aux ordres et aux moindres demandes pour aller de l’avant.

 

Les contrats d’allures

Trot et pas

J’ai installé trois zones d’allures d’environ 30 à 40 m chacune, séparée  de zones libres permettant les transitions.

Dans un premier temps, le poney doit trotter dans les zones, et faire une transition au pas, entre chaque ; avec, comme d’habitude, un arrêt final au bout, dans la zone blanche.

Poye est très allant, et emmène JF de bon coeur, sans se soucier des zones ! Les transitions au pas sont toujours trop tardives, et les contrats ne peuvent, de ce fait, pas être respectés.

Joli trot actif  sur notre petite aire de travail !

Joli trot actif sur notre petite aire de travail !

Encore une fois, le meneur manque de rigueur vis à vis de son poney, et du contrat à réaliser. Les préparations des demandes manquent d’anticipation, ce qui produit l’effet obtenu (= transitions hors zones). JF craint toujours d’être trop dur ou trop sévère avec le poney, et ce dernier en profite bassement dans un sens ou dans l’autre. Ici Poye ne comprend pas qu’il faut impérativement repasser au pas entre chaque zone, car les demandes ne sont pas formulées assez fermement.

Après de nouveaux essais, ce problème est résolu, et l’équipage présente de jolies transitions, avec un poney en avant et aux ordres ; ce qui fait vraiment plaisir à voir. Le meneur commence à anticiper suffisamment, pour agir en conséquence et obtenir ce qu’il souhaite dans chaque zone d’exercice.

Au galop

Puisque tout est maintenant en ordre, et que JF est vigilant aux réactions de son compagnon farceur du jour, l’exercice peut être aménagé un peu différemment, afin de vérifier que le contrôle de la vitesse est bien acquis.

Exercice au galop cette fois ci, et avec le contrôle de la vitesse et des allures !

Exercice au galop cette fois ci, et avec le contrôle de la vitesse et des allures !

Il faudra maintenant galoper dans la deuxième zone de contrat d’allure. Le reste ne change pas.

Le premier passage est un peu hasardeux, avec Poye qui pense que l’on peut à nouveau galoper n’importe comment (= vent du c.l dans la pleine !), et JF qui tarde à intervenir pour reprendre le contrôle de l’animal.

Une nouvelle petite mise au point sur l’importance de la RIGUEUR, et de l’obtention rapide des réponses sollicitées, est nécessaire avant de poursuivre nos exercices.

Aussitôt dit, aussitôt fait, JF présente de jolis passages avec plus de précision, et de fermeté dans ses demandes. Poye est tout simplement magnifique, car en avant, au travail, et aérien (dans le bon sens, cette fois ci !) : Un régal pour les yeux !

Autre petit point abordé durant cette séance mouvementée : le maintient de l’allure dans les courbes. C’est toujours plus facile à réaliser avec un Poye en forme, qu’avec Ernest qui se traine à 2 à l’heure !

 

Une très bonne séance, même si elle a générée un peu de stress par moment !

RDV pour la suivante, en attelage également !

 

 

À VOUS D’AGIR MAINTENANT !

Si vous avez remarqué une erreur à noter sur les images (cela est visible sur deux d’entre elles), laissez votre réponses dans les commentaires !


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L’incurvation aux longues guides

Séance 8 de notre défi fou !

Longues guides avec Randy

 

Aujourd’hui, l’objectif principal de séance va être de travailler sur l’incurvation juste du poney, dans ses courbes.

Pendant que JF détend Randy sur des exercices simples qu’il maîtrise globalement maintenant, je m’occupe de Margaux et de Scotch pour une séance de découverte des longues guides.

 

La préparation : échauffement et détente du poney

détente de Randy, en recherchant le calme.

détente de Randy, en recherchant le calme.

Randy est très en avant, parfois trop, car c’est presque de la fuite, plus que du mouvement en avant, dans le bon sens. En particulier lorsqu’une action de fouet est un peu exagérée. Son côté craintif reprend vite le dessus dans ces cas là, et JF doit apprendre à doser l’usage du fouet, en fonction de la sensibilité de chaque animal.

Nous allons donc, dans un premier temps, rechercher un poney calme (actif certes, mais serein !) qui accepte de se poser dans ses arrêts.

En même temps je demande à mon élève de manipuler son fouet en faisant mine de l’utiliser, afin d’améliorer sa gestuelle. Tout cela devant se faire dans le calme, et avec un poney qui conserve sa trajectoire initiale ! Le fait d’actionner le fouet de la main droite, ne doit jamais interférer dans la direction !

Une fois ces étapes préliminaires accomplies, le couple est prêt et disponible pour aborder le travail prévu sur l’incurvation.

 

À quoi ça sert l’incurvation ?

Définition de l’incurvation

C’est l’art de fléchir légèrement son cheval, sur une courbe.

Ce qui correspond à une flexion latérale de la colonne vertébrale, régulière de la tête à la queue, et proportionnelle à la trajectoire du cercle choisi.

Dans quel but ?

Elle permet de faire travailler l’équidé de manière juste et correcte, en mobilisant tout son corps harmonieusement. Cela implique une certaine souplesse et gymnastique nécessaire au préalable.

Comment faire ?

Pour une incurvation juste, le poney doit avoir le bout du nez du côté où il tourne, c’est la règle n° 1 à respecter…. On voit partout, trop d’équidés, montés ou attelés, tourner en regardant vers l’extérieur de la courbe décrite…

Cela s’obtient grâce à l’aide des mains, par l’intermédiaire des 2 guides. On ne cherche pas à plier littéralement le poney en deux avec un angle de 90° ! Juste un léger pli d’encolure, avec la tête du bon côté, et facilement vérifiable : on doit être en mesure d’apercevoir l’œil ou le bout du  nez de son compagnon équin.

En pratique :

La guide intérieure demande le pli, par une action des doigts, et

la guide extérieure régule la courbe de l’encolure, et donc le début de trajectoire.

 

Ensuite il faut fléchir le reste du rachis (colonne vertébrale) et pas uniquement la partie avant ! Lorsque l’on est cavalier, c’est assez facile, car on est à califourchon sur le cheval, avec une jambe de chaque côté comme aide. En attelage nous ne disposons que du fouet comme aide à ce niveau ! Il faut donc un peu d’habileté et de dextérité pour y parvenir correctement, sans mouvements parasites sur les guides, en même temps !

Très belle incurvation du poney, avec action du fouet pour l'arrondir sur sa courbe.

Très belle incurvation du poney, avec action du fouet pour l’arrondir sur sa courbe.

Le fouet va donc servir ici, principalement,  à « tenir » les épaules sur le cercle décrit, en les poussant légèrement vers l’extérieur. Il peut également servir, à ramener les hanches vers l’intérieur du cercle, si le rachis reste droit.

Pour réussir cet exercice, le cheval/poney doit être en avant, mais en restant en équilibre sur ses hanches ! S’il est en avant par déséquilibre, les épaules vont immanquablement suivre le mouvement du bout du nez, et « tomber » vers l’intérieur de la courbe. Pour éviter cela, il faut garder une allure réduite, et ne surtout pas laisser accélérer l’animal !

En pratique :

L’utilisation du fouet au  niveau de l’épaule ou du passage de sangle,

selon le degré de dressage et de finesse de l’animal,

permettra d’inciter au maintient d’un cheval « droit » sur la courbe.

Ceci n’est pas un exercice facile, car il demande beaucoup d’habileté dans les mains, d’observation du comportement de l’animal, et d’à-propos pour agir vite en conséquence, afin de corriger rapidement le mouvement en cours.

Il nécessite également, pour un résultat optimum, une bonne connaissance de la mécanique équine, afin d’agir au bon moment avec le fouet, plutôt que de tâtonner indéfiniment ! Un regard extérieur vous sera bien utile pour débuter, afin de vous guider dans le timing de vos actions.

 

L’incurvation et Randy !

Le premier exercice consiste simplement à alterner des lignes droites, avec une courbe représentant un coin, matérialisée ici par un cône à contourner (4 cônes répartis dans la cour, et formant un rectangle).

Attention : l'utilisation du fouet, ne doit pas impliquer un relâchement de la guide droite !!

Attention : l’utilisation du fouet, ne doit pas impliquer un relâchement de la guide droite !!

JF prend dès maintenant, l’habitude de positionner son fouet à l’intérieur de la courbe, prêt à agir si besoin, ou tout simplement pour indiquer au poney de tenir ses épaules.

Une fois cela acquis aux deux mains, le second exercice consiste à décrire un cercle, autour de moi, en conservant la distance (rayon) par rapport à ma position.

À main droite, c’est facile, Randy est correctement incurvé, et l’on peut même, déjà, aborder l’action de rétrécir ou agrandir le cercle. Le poney répond très bien et facilement aux demandes de l’élève.

À main gauche c’est différent ! Nous sommes confronté à un cas fréquent de poney contre-incurvé, c’est à dire, qui tourne à gauche en regardant à droite …. pas très harmonieux … pas très pratique… et néfaste pour le bien être de notre poney.

Attention : tourner ne signifie pas « tomber » sur le côté !

De plus Randy à tendance à accélérer le pas, pour fuir la contrainte de l’exercice. Nous avons donc un poney non incurvé, et en déséquilibre vers l’avant, ce qui complique vraiment la tâche de mon élève.

Afin de l’aider, je prends le fouet, et me charge d’agir sur l’épaule, pour ré-équilibrer la flexion latérale de l’animal. JF à en charge de maintenir le bout du nez de Randy à gauche (ce qui n’est déjà pas si simple !) et de contrôler la cadence du pas, pour limiter la fuite en avant.

Cela va nous occuper un certain temps avant de réussir à redresser le poney, mais ceci nous montre également, que rien n’est jamais acquis d’avance ! Et aussi qu’il est plus facile de résoudre ce problème à pied, et dans le calme de la cour, qu’attelé à la voiture au milieu des champs.

Pause de Randy, suite à un arrêt dans le calme.

Pause de Randy, suite à un arrêt dans le calme.

JF à pu terminer la séance par quelques cercles à peu près corrects, avec un poney qui se tenait au niveau des épaules, et qui regardait dans la bonne direction ! Quelques crispations dans les mains indiquaient qu’il était, de toute façon, grand temps d’arrêter !! Comme toujours il faut savoir cesser au meilleur moment, pour que la séance soit bénéfique à la fois pour le poney, et pour le meneur !

Rendez vous donc pour la prochaine séance, qui se ferra en attelage, cette fois !

 

Vous rencontrez aussi des problèmes d’incurvation avec votre poney ou cheval ?

Exprimez vous dans le formulaire de commentaires ci dessous !

 

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La précision des demandes (et des réponses obtenues !)

Séance 7 du défi fou

avec Ernest en attelage

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Ernest nous emmène vers une nouvelle aventure

L’objectif de cette séance est de pouvoir reprendre l’exercice interrompu la dernière fois, par les facéties de notre ami Scotch !

JF prépare et équipe Ernest de son harnais complet, pour l’atteler à la 2 roues.

La détente se fait sur le chemin qui nous mène à la route en révisant les points suivants :

  • position du dos (meneur)
  • activité (du poney) au pas
  • travail du maniement des guides
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La détente et l’échauffement sur le chemin

Ernest à tendance à faire le strict minimum d’effort, et il nous faut du temps pour accéder à la route à cette allure particulièrement réduite !

Nous terminons l’échauffement du poney par un petit trotting sur la route, pour rejoindre notre aire de travail improvisée, sur l’impasse !

JF et Ernest évoluent au pas sur le bas côté, pendant que j’installe les zones d’exercice sur la partie goudronnée.

Aujourd’hui l’accent va être mis sur la précision des demandes (et donc des réponses obtenues), avec un dispositif de zones matérialisées et de contrats d’allure à respecter.

Exercice sur les transitions et la précision

  • depuis le pas, effectuer un départ au trot (première porte)

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    Départ au trot dans la porte matérialisée

  • transition descendante vers le pas (seconde porte)
  • transition vers l’arrêt (dans un zone matérialisée par 4 repères)
  • puis départ au pas pour sortir de cette zone
  • transition montante vers le trot (troisième porte)
  • à nouveau transition vers le pas (dernière porte)
  • effectuer un large demi-tour au bout de l’exercice, en changeant de sens à chaque passage.

Globalement, toutes les transitions sont obtenues, mais avec un gros manque de précision. Soit les transitions sont obtenues largement avant les portes, soit l’arrêt se situe un peu en limite de sa zone !

Il va falloir être vigilant pour plus de rigueur sur la précision dans les séances à venir !

Exercice sur les contrats d’allure

Deux zones de couleur différentes sont installées sur notre aire d’évolution, pour déterminer une zone d’allure à respecter, et une zone d’immobilité.

  • espace de préparation d’environ 30m

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    demi-tour effectué au pas dans l’herbe

  • zone de galop d’environ 30m
  • espace de transition d’environ 20m
  • zone d’immobilité à ne pas dépasser

L’objectif est d’obtenir le galop, de le maintenir durant toute la zone, puis de transitionner vers l’arrêt et l’immobilité dans la seconde zone.

L’exercice est un peu compliqué pour JF, qui n’a encore jamais galopé (je rappelle que ce n’est que sa deuxième leçon en attelage), et qui manque un peu d’assurance vis à vis d’Ernest, qui lui, par contre, n’en manque pas !!

Il faudra quelques passages pour valider la zone de galop dans son intégralité.

Quand au respect de la zone d’arrêt… hum hum… Elle a bien souvent été largement dépassée ! Surprised

(heureusement pour nous, qu’il n’y avait pas derrière la zone, un grand précipice ou une forêt pleine de monstres prêts à dévorer notre attelage !)

Bilan :

Toujours rechercher plus de rigueur dans la préparation et l’obtention des actions.

Améliorer la gestion du frein pour aider le poney dans les transitions descendantes.

Devenir un peu plus autoritaire, pour plus de réactivité du poney.

(de quoi bien occuper de prochaines séances !!)

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Suivez nous pour d’autres aventures !

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Je pense que quelques encouragements à mon élève, lui ferrait plaisir !

Laissez lui un mot dans les commentaires ci dessous. Merci

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Améliorer la qualité des arrêts

Séance 6 du défi fou 

aux longues guides avec Scotch

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Belle journée pour une bonne séance aux longues guides

 

Voici, pour la suite des aventures de notre défi fou,  un cours à pied avec le poney Scotch (celui là même qui nous avait légèrement ennuyé lors de la première leçon attelée de JF).

Le temps est au beau, ce qui n’était pas gagné, à en croire la météo des jours précédents !

La cour est donc praticable, pour faire quelques petits exercices de rigueur (pour le meneur) et d’obéissance (pour le poney).

JF équipe notre ami Scotch du matériel nécessaire au bon déroulement de la séance, à savoir la sellette, la bride et les guides. Les noms des différentes parties du harnais, n’ont maintenant plus de secret pour lui !

Échauffement et détente du poney

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Scotch trotte de bon coeur, plein d’entrain

L’objectif de la détente est d’obtenir un poney actif et aux ordres, en évoluant à travers la cour.

Mon second objectif est d’ôter le mot toxique « aller » du vocabulaire du meneur, qu’il utilise à tort et travers ! (mais là, il faudra plusieurs séances)clin d'oeil

Pour obtenir de bonnes réponses de la part de nos chevaux et poneys,

il faut de la rigueur dans les demandes,

y compris dans le vocabulaire.

les transitions montantes

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Un poney c’est pratique pour travailler au trot aux longues guides !

L’usage du fouet est parfois nécessaire pour rappeler à l’ordre. Cela s’appelle faire une leçon de fouet, lorsque l’animal oublie ou ne souhaite pas répondre, aux ordres vocaux.

Très rapidement Scotch est actif et réactif, et ce doit être un plaisir que de le mener ainsi.

les transitions descendantes

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Bel arrêt bien droit et d’aplomb.

L’exercice sera répété plusieurs fois, jusqu’à pouvoir réduire le temps de transition au pas, à seulement une petite foulée.

Afin de ne pas mécaniser le poney, dès le début, les arrêts sont demandés au bon vouloir du meneur, et selon son ressenti. Cela laisse ainsi, une grande place à l’imagination et à la créativité, mais surtout à la sensation et à l’écoute de l’animal.

Préparer un bon arrêt

Scotch présente l’activité nécessaire pour réussir de beaux arrêts, mais que nous faut-il d’autre encore comme ingrédients ?

  • la préparation
  • l’anticipation
  • et la rectitude
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Poney s’immobilisant dans la porte bleue

Je constate tout de suite que le poney est bien dans la porte pour l’arrêt, mais tout de travers par rapport à l’axe de celle-ci. Qui plus est, JF opère des tournants un peu serrés qui prennent sur l’impulsion de Scotch, et ne permettent en outre pas, de se présenter correctement devant l’exercice.

La préparation de l’exercice se construit plusieurs mètres en amont !

Anticiper le virage,

la trajectoire jusqu’à la porte,

gérer l’énergie ainsi que la rectitude de son poney,

sont les maîtres mots de cet exercice difficile.

bon plan conseils

Ce sont les clefs de la réussite pour un bon arrêt.

Quelques tentatives plus tard, Scotch est parfaitement arrêté d’aplomb et droit dans la porte !

Chouette d’avoir des élèves comme ça !

Nous terminerons la séance sur l’amorce du travail d’incurvation, au pas, pour que le poney sèche (et oui, il fait même très chaud, et Scotch goutte du dessous !), et que JF découvre les bases de l’utilisation du fouet, en même temps que la guide droite !

Ce n’est qu’une ébauche et nous reprendrons cet exercice ultérieurement, dans le cadre d’une autre séance !

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

essayez chez vous cet exercice de l’arrêt et parlez-en dans les commentaires !

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La parole est aux lecteurs

vous avez un problème à mener ? au travail de votre cheval ? à garnir ? à régler le matériel ? etc

vous avez un problème à mener ? au travail de votre cheval ? à garnir ? à régler le matériel ? etc

 

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter mon blog, et je dois dire que j’ai la chance de vous avoir parmi mes lecteurs.

 

Merci de venir me lire et de commenter mes articles !

sourire

A présent j’aimerais vous aider encore plus, et j’ai comme projet d’écrire un rapport PDF (guide), sur un sujet qui VOUS tient à cœur.

Donc, je vous le demande : De quel problème qui vous freine, aimeriez vous que je parle dans ce guide ?

Et comment pourrais-je vous aider à le surmonter ?

 

Dites le moi dans les commentaires.

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Conduite d’un attelage à une main

La conduite à une main, est un moment qui stresse (à tort) nombre de meneurs !

Alors essayons de le rendre plus agréable. 

oh !

L’utilité de conduire à une main

 

À quoi cela sert-il, me direz vous, maintenant que les voitures hippomobiles sont équipées de freins à pédales actionnées par les pieds du meneur ?

Le salut en compétition, nécessite de libérer la main droite également.

Le salut en compétition, nécessite de libérer la main droite également.

Il est vrai, que traditionnellement, le meneur avait besoin de libérer sa main droite régulièrement, pour actionner la manivelle du frein. De nos jour, ce n’est plus le cas : vive le modernisme !

Il n’empêche qu’il arrive parfois d’avoir besoin d’agir avec le fouet, très précisément, et que cela est bien plus facile à réaliser, lorsque la main droite est totalement libre.

En extérieur, et sur la route en particulier, le meneur est tenu de signaler la direction qu’il va emprunter, avec son fouet. Il est également tenu d’indiquer un ralentissement ou un arrêt de son attelage, de la même façon… Encore faudrait-il que les automobilistes sachent reconnaître les codes obligatoires !! (à leur décharge, je ne crois pas que cela soit enseigné dans le code de la route)

Cette même main peut être utile aussi, pour se moucher, se gratter l’oreille, prendre une bouteille d’eau, ou tout autre action !

La conduite à une main fait également partie des épreuves en attelage, que ce soit en concours complet, lors des reprises de dressage, ou en TREC, lors du Parcours en Terrain Varié. Il existe aussi en épreuves de tradition, un exercice qui consiste à venir immobiliser l’attelage près d’un présentoir, et à se saisir d’un verre rempli, pour le boire !

Mener à une main, guides dans la main gauche, est un savoir-faire qu’il faut présenter lors des examens fédéraux.

 

Les bienfaits du simulateur

 

Cet appareil permet de réduire considérablement le stress éprouvé par les débutants pour aborder sereinement la conduite à une main !

Comme son nom le suggère, le simulateur va permettre de s’exercer sans cheval ni poney au bout des guides. Voir aussi l’article à ce sujet dans le défi du blog

Les erreurs n’auront alors aucune conséquence et pourront ainsi être corrigées sans risque pour l’animal, la voiture, et l’équipage !

Je vous conseille de faire régulièrement des séances au simulateur, cela permet de faire le point, et même de s’auto évaluer.

Avant de passer en voiture, il est souhaitable de vérifier aux longues guides, à pied, que les acquis de cette conduite sont bien en place !

 

La tenue des guides (dans la main gauche)

 

Plusieurs méthodes et courants d’enseignements existent à ce sujet à travers le monde. Je ne vais pas tous les passer en revue, mais vous expliquer les deux façons que j’enseigne à mes élèves, car je les trouve pratique tout simplement !

1. La méthode classique (dite Achenbach, du nom de son créateur)

D’abord parce que c’est la méthode traditionnelle, et que l’on demande encore aux meneurs de la présenter lors des examens fédéraux !

Positionnement des guides dans la main gauche

Positionnement des guides dans la main gauche

C’est également celle que l’on va retrouver dans la majorité des ouvrages traitant de ce sujet !

en pratique :

La guide gauche passe sur l’index (de la main gauche) et tombe à l’intérieur de la main. La guide est positionnée à l’endroit lorsque le côté lisse (ou pleine fleur) est sur le dessus.

La guide droite vient entre le médius et l’annulaire, ce qui fait que les guides sont séparées par deux doigts.

Les guides sont maintenues en main, principalement par les deux doigts suivants : annulaire et auriculaire, qui se ferment énergiquement sur les lanières.

clin d'oeil

 

2. Une méthode accessible aux enfants

Parce que de plus en plus d’enfants, très jeunes, s’intéressent et découvrent l’attelage, il faut s’adapter pédagogiquement avec des méthodes qui conviennent aux petites mains.

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Méthode classique légèrement détournée.

en pratique :

La guide gauche passe sur l’index (de la main gauche) et tombe à l’intérieur de la main. La guide est positionnée à l’endroit lorsque le côté lisse (ou pleine fleur) est sur le dessus. –> jusque là c’est pareil !!

Ensuite je propose deux choix pour la guide droite :

  1. soit de garder le principe de la méthode classique, mais en rajoutant un doigt intercalaire : la guide droite est donc située entre l’annulaire et l’auriculaire, ce qui facilite les actions de direction.
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Méthode plus accessible et plus facile pour la conduite à une main.

  • soit de mettre la guide comme une rêne : elle passe sous l’auriculaire, et ressort entre le pouce et l’index (ou entre l’index et le médius). Les deux guides sont alors croisées dans la paume de la main. Cette tenue facile vraiment la conduite à une main pour les débutants.

 

bon plan conseils

 

Comment changer de direction en conduite à une main ?

Conseil : Pour que cela fonctionne lorsque l’on est installé en voiture, il faut que le cheval ou poney soit actif, et tendu, réceptif aux moindres sollicitations sur les guides.

1. La méthode classique (Achenbach)

pour aller à droite

Décaler la main (gauche, puisque l’autre main ne tient pas de guides !!) vers la gauche, en pivotant votre poignet de telle sorte que la guide gauche va se relâcher légèrement et indiquer au cheval la direction vers la droite.

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Aller à gauche, en conduite à une main.

pour aller à gauche

Décaler la main vers votre hanche droite, en pivotant votre poignet de telle sorte que la guide droite va se relâcher légèrement et indiquer au cheval la direction vers la gauche.

Il n’est pas interdit de jouer un peu avec ses doigts en les écartant, pour améliorer la finesse et la discretion de la demande.

 

2. Une méthode accessible aux enfants

Pour diriger à une main, il est plus facile de mettre la main, paume et ongles des doigts vers le sol, le dos vers le ciel.

– pour aller à droite

déplacer la main vers la gauche.

au besoin pour accentuer l’effet, basculer le poignet horizontalement, en dirigeant le pouce vers les oreilles du cheval

– pour aller à gauche

déplacer la main vers la droite.

au besoin pour accentuer l’effet, basculer le poignet horizontalement, en dirigeant le pouce vers votre hanche droite.

Il faut garder à l’esprit que la guide opposée à la direction choisie doit se détendre pour autoriser le cheval à changer de direction.

 

Quels types d’exercices ?

 

  • Commencer très simplement par réussir à rester sur la piste du grand côté en menant à une main
  • Osez ensuite parcourir le tour de la carrière ainsi.
  • Le plus simple pour améliorer la conduite à une main est de positionner une quille à l’intérieur de la piste (sur le grand côté), et de temps en temps de la contourner, au lieu de rester sur la piste.
  • À une main, on n’opère que des changements de direction légers, comme prendre une diagonale sur une carrière (à condition, évidement de la prendre dans le bon sens !!), ou changer de chemin, dans un angle supérieur à 100°.

 

 À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Laissez vos avis et suggestions dans la zone de commentaires ci-dessous.

Merci !

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Zain

Définition

bon plan conseils

On dit d’un cheval ou poney qu’il est zain, lorsque la robe ne présente aucun poil blanc :

  • en-tête ou autre sur la tête
  • balzane sur les membres
  • marque blanche sur le corps

 

La dénomination de la robe prend donc la forme suivante :

couleur de base de la robe + zain

Exemple : alezan zain, noir zain, etc…

 

Les caractéristiques prises en compte pour le signalement seront alors les épis (touffes de poils divergentes ou convergentes vers un point), les marques noires et foncées, ou les cicatrices importantes.

 

Devinette : un poney pie peut-il être zain ?

 

Différents chevaux, avec différentes marques. Un seul des 5 est zain : celui de droite !

Différents chevaux, avec différentes marques. Un seul des 5 est zain : celui de droite !

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Comment préparer votre cheval à la traction (1/2) ?

 

L’attelage est une discipline qui vous tente, mais vous ne savez pas si votre compagnon équin sera apte à la traction puis à l’attelage ?

Effectivement, il est sage de se poser cette question avant d’investir dans du matériel assez coûteux (harnais de qualité, voiture hippomobile…), surtout si cet achat s’avère inutile !

La majeure partie des chevaux et poneys va de bon cœur à la traction, mais il arrive de temps en temps que l’un d’eux s’y refuse cependant.

« J’ai d’ailleurs, moi même, été confrontée à ce problème, avec mon cheval Olivo, qui est particulièrement fin au travail à pied et monté, qui est préparé au travail attelé, mais qui refuse complètement la tension sur la bricole ; Je pense qu’un jour je prendrais le temps de refaire une autre tentative, en modifiant quelques données ! »

 

Par où commencer ?

 

Tout d’abord, je conseille vivement d’avoir des animaux déjà bien éduqués au travail à pied, en main, au licol, cela facile considérablement la préparation à l’attelage.

De même il est souhaitable que votre équidé sache tourner à la longe et travailler un peu aux longues rênes, pour aborder ce nouvel apprentissage. Si ce n’est pas le cas, commencez donc par là, avant de vous aventurer plus loin !

 

Si vous connaissez quelqu’un acceptant de vous prêter un harnais à la taille de votre compagnon, et bien, whaou, c’est génial ! Vous allez pouvoir habituer votre cheval à ce nouveau matériel !

Si vous ne disposez pas de harnais, ce n’est pas grave, on peut tout de même faire les premiers tests vers l’apprentissage de la traction, pour voir la réaction et la progression de votre équidé.

 

comment s’y prendre ?

 

Leçon 1 : la désensibilisation à la croupière

Sur un harnais se trouve une croupière qui maintient la sellette en place.

Si votre compagnon n’en n’a jamais porté, il faut commencer par là.

Une selle ou un surfaix de travail suffit amplement pour démarrer, avec une croupière normale.

Équipez votre cheval ainsi, pour aller faire une petite séance de travail au sol. Ne changez rien d’autre dans vos habitudes. Il ne faut ajouter qu’une seule chose nouvelle à la fois ; cela évite les surprises, et de devoir tout recommencer dès le début !

Jouez avec votre compagnon ainsi, jusqu’à ce que la croupière ne pose plus de soucis, et que votre cheval/poney y soit désensibilisé. Si ce n’est pas le cas, arrêter la séance sur une amélioration, puis recommencer autant de fois que nécessaire, pour assurer votre sécurité, et celle de votre animal.

 

l'appareil de reculement (croupière, barre de fesses et avaloire) vient au contact de l'arrière main

l’appareil de reculement (croupière, barre de fesses et avaloire) vient au contact de l’arrière main

Leçon 2 : la désensibilisation aux traits et à l’avaloire

Lors d’une de vos séances de travail à pied, pensez également à mettre l’accent sur la désensibilisation du cheval, au contact du matériel, en particulier sur les zones suivantes de son corps :

  •  Cuisses, intérieures et extérieures
  •  Fesses et pli des fesses
  •  Membres sur toutes leurs faces, et toute leur hauteur

 

Leçon 3 : Les ordres vocaux

Pour la suite, prévoir une séance de travail aux longues rênes (ou longues guides), en insistant bien sur les ordres vocaux que vous devez utiliser clairement, et que votre compagnon doit savoir identifier, sans se tromper.

Si vous avez déjà l’habitude de communiquer ainsi avec lui, alors conservez vos codes habituels.

Il faut pouvoir demander au minimum :

–       le mouvement en avant au pas, et au trot

–       les transitions descendantes vers le pas et l’arrêt

–       l’immobilité

Vous pouvez aussi, compléter vos ordres vocaux, par des appels de langues distincts les uns des autres, pour plus de clarté.

 

Leçon 4 : l’apprentissage des oeillères

Pour l’étape suivante je préconise de travailler, toujours au sol, en main, avec la bride et les œillères. Si vous optez pour le choix de fonctionner sans œillères, vous pouvez utiliser le filet (bridon) habituel de votre compagnon. Sinon il vous faudra vous procurer une bride, afin de faire quelques essais.

Conduire de derrière avec la bride, que lorsque le poney est en confiance

Conduire de derrière avec la bride, que lorsque le poney est en confiance

Les chevaux travaillant beaucoup au sol, ont l’habitude de chercher du regard leur bipède, pour y déceler le moindre geste de leur part. Il leur faudra donc un petit peu plus de temps pour s’adapter à la réduction du champ de vision.

Au début, marchez simplement en main, à côté de lui, pour le rassurer au moindre doute.

Profitez en, pour lui répéter dès maintenant, les ordres vocaux qui vous serons indispensables, lorsque vous serez à distance derrière lui.

Lorsque votre cheval est en confiance avec les œillères vous pouvez commencer à le conduire aux longues rênes en restant sur le côté. N’oubliez pas qu’il ne vous voit plus, et qu’en cas de doute ou de panique il va vous chercher. Compensez cela par la parole pour le rassurer et le conforter dans les actions qu’il effectue.

Ne faites jamais de longues séances. Il est préférable de répéter des micro séances qui seront bien plus profitables (pour vous deux !).

 

Je vous invite dès maintenant à mettre cela en pratique et à répéter les actions passées en revue, avant d’aller plus avant dans ce nouvel apprentissage.

 

Récapitulatif :

Pour passer au l’étape suivante, votre cheval doit accepter :

–       la croupière

–       les œillères

–       le contact du matériel sur les cuisses, et sous les fesses

–       de se mouvoir à la voix

–       de s’arrêter et de s’immobiliser à votre demande

–       de ne plus vous avoir dans son champ de vision

–       de vous faire confiance.

 

Je vous retrouve prochainement pour la suite de cet article !

clin d'oeil

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

racontez moi le travail que vous avez fait avec votre compagnon !

Les espaces de commentaires sont fait pour partager les idées !

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